Le préfet du Niari, Baron Fréderic Bouzock, s'est fait recenser à son domicile, le 25 avril, en guise de lancement du cinquième Recensement général de la population et l'habitat (RGPH-5).

« J'ai fait mon devoir de me faire recenser, c'est une preuve de faire partie des effectifs de la population congolaise. Durant ce processus, je demande à la population de recevoir les agents recenseurs dans leurs domiciles pour les renseigner », a déclaré le préfet du Niari.

Parlant du dénombrement détaillé de cette opération, l'agent recenseur Steven Ngouala a indiqué : « Cette opération a deux phases : la première est celle de la numérotation des parcelles des logements. Au cours de cette phase, les ménages sont informés sur les pièces à fournir. La seconde concerne le déroulement proprement dit ». Il a ajouté que « L'opération prend du temps lorsque la taille du ménage est élevée de huit à douze personnes et surtout si les informations ne sont pas disponibles ».

Quand au superviseur de l'arrondissement 2 de Dolisie, Remi Miianguizila, il a signifié que la particularité de ce recensement est qu'il est numérique par rapport à ceux de 1984, 1996 et 2007 et s'effectue à base de la tablette recommandée par les Nations unies portant exécution des recensements 2020.

L'objectif principal est le dénombrement de toutes les personnes qui vivent sur le territoire national, étrangers comme nationaux, vieux comme petits. « Il est également question de voir dans quelles conditions les Congolais vivent, c'est pourquoi l'on parle du recensement général de la population et de l'habitation. Dans ce cadre, nous avons beaucoup de variantes qui vont nous permettre de saisir un certain nombre d'indicateurs utiles à la politique nationale », a expliqué Remi Miianguizila.