Pénurie de papier spécial utile pour la confection des cartes grises dans les centres d'immatriculation, comme à Mahajanga. Face à ce problème, une solution provisoire a été avancée pour réaliser des licences d'exploitation destinées aux bajajs.
Une opération s'ouvre jusqu'au 11 mai pour les TMT (taxi-motos et tricycles) à Mahajanga. Ce, pour faire face à la pénurie de papier spécial pour la confection de cartes grises dans les centres d'immatriculation, notamment des bajajs. Il a donc été décidé que des cartes grises provisoires leur seront délivrées. Elles seront valables pendant trente jours.
Dans le cadre de l'amélioration du secteur du transport urbain et la circulation dans la commune urbaine de Mahajanga, une réunion entre les différentes entités concernées s'est déroulée jeudi, au bureau de la direction des Transports urbains de Mahajanga à Analakely. Le coordonnateur régional de l'Agence des transports terrestres de Mahajanga, le directeur des transports de la commune urbaine de Mahajanga, ainsi que les représentants du service chargé de la visite technique, du centre d'immatriculation de Boeny et des forces de l'ordre (Police et Gendarmerie nationales) ont discuté surtout de la situation des transports par taxis motos ou tricycles. Les propriétaires de ces moyens de transport public se plaignent de l'absence de cartes grises, nécessaires pour la confection de la licence.
Problème généralisé
« Ces derniers temps, l'approvisionnement de papier spécial nécessaire à l'impression de la carte grise fait défaut au Centre d'immatriculation. Le problème est généralisé et ne concerne pas la seule ville de Mahajanga. Mais bientôt, il sera résolu », explique le premier responsable de l'immatriculation de véhicules dans la région Boeny.Les nouveaux autocollants 2023 pour les bajajs sont en cours de renouvellement, car les anciens ont expiré le 31 mars. Dans cette optique, à la suite d'un l'arrangement, une licence provisoire est également délivrée.
Concernant la capacité des conducteurs, une nouvelle réorganisation sera discutée au niveau de la commune.Tout le monde est unanime de son utilité face aux nombreuses infractions et violations commises par les conducteurs et le rappel du code de la route est indispensable. Au total, deux mille cinq cents tricycles circulent dans la ville de Mahajanga, aujourd'hui, sans compter les bajajs clandestins.