Le polygone minier de la Société minière de Bakwanga (MIBA) est confronté aux difficultés du diamant.
D'après les autorités de la MIBA, l'outil de production est vétuste et presqu'inexistant.
Les pelles, achetées il y a deux ans, sont tombées en panne et nécessitent des pièces de rechange pour leur mise en service.
A cela s'ajoute le manque d'Energie électrique au niveau du polygone minier, à la suite des pannes enregistrées depuis plus d'un mois au niveau de la centrale hydroélectrique de Tshiala, qui principalement doit fournir près de 2,5 mégawatts au polygone pour la production minière.
Polygone minier, le coeur de la MIBA
Le polygone minier, qui est le coeur de la Société minière de Bakwanga, se trouve au sud de la ville de Mbuji-Mayi. Cet espace couvre une superficie de plus de 45 kilomètres carrés. Il compte à ce jour soixante-six (66) millions de carats de diamant des réserves minières stratégiques certifiées par ses services, affirme le directeur technique de cette société minière.
Le polygone minier est découpé en plusieurs périmètres miniers contenant des gisements de diamant. La MIBA compte près de 13 à 14 massifs kimberlite, sur lesquels les sondages de teneur et des structures ont été effectués il y a près de quatre ans par Geostat.
C'est depuis 1961 que la MIBA extrait le diamant dans l'espace Kasaï et plus précisément dans la province du Kasaï-Oriental.
Depuis sa création en 1961 jusqu'en 2000, la MIBA produisait en moyenne plus de 6 millions de carats par an. Elle disposait de trois grandes usines de traitement de diamant.