La société chinoise Bichou, qui a signé le contrat d'amodiation avec la Société minière de Bakwanga (MIBA), n'a pas encore commencé l'exploitation du diamant au polygone minier. La délégation syndicale de la MIBA l'a déclaré mardi 25 avril après une visite guidée organisée par la MIBA au polygone minier avec les journalistes des médias locaux.
Cette visite intervient après une lettre adressée, il y a quelques semaines, aux responsables de la Société minière de Bakwanga par le sénateur Auguy Ilunga, élu du Kasaï-Oriental.
Ce dernier veut avoir des explications autour de l'exploitation minière au niveau de la boucle de Dibindi au polygone minier, estimée à moins d'un kilomètre carré (0,17 kilomètre) par une entreprise chinoise dénommée "Bichou".
Sur place, les journalistes se sont rendu compte de la non-exploitation minière par l'entreprise chinoise, ainsi que de l'absence des ressources humaines sur le lieu. Cependant, quelques équipements ont déjà été déployés sur le site par l'entreprise chinoise.
Selon la société minière, ce gisement n'est plus prioritaire, ses réserves en diamant représentent près de 1,9%, et son exploitation a été suspendue depuis 2006.
Albert Kalonji Ditutu, directeur technique de la MIBA, parle de clauses de ce contrat :
"Il ne s'agit pas d'une cession d'une concession, non. Il s'agit d'un contrat d'amodiation. La MIBA accepte de mettre en activité avec un partenaire. Ils vont travailler ensemble et le partenaire est soumis à un loyer qui sera fixé soit mensuellement, annuellement et la MIBA tirera toujours profit".
Selon la MIBA, la signature de ce contrat ne peut en aucun cas impacter le plan de relance de cette entreprise minière.
"Le plan de relance a tenu compte du fait qu'il y avait déjà un contrat d'amodiation qui était déjà en cours de négociation. Ce qui fait que le plan s'est beaucoup articulé sur les ressources que nous avons dans le secteur Ouest du côté Kanshi 3", a poursuivi la même source.
Après cette visite guidée, Febatar Ntumba, président de la délégation syndicale de la MIBA, s'est dit satisfait des explications fournies par les autorités de son entreprise.