Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a visité, le dimanche 23 avril 2023, le musée communal Sogossira Sanou de Bobo-Dioulasso. Cette visite entre dans le cadre de la première édition du mois du patrimoine burkinabè.
La période du 18 avril au 18 mai de chaque année est désormais retenue pour la promotion du patrimoine burkinabè. C'est à l'occasion de ce mois que le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a visité, dans la matinée du dimanche 23 avril 2023, le musée communal Sogossira Sanou de Bobo-Dioulasso. Le ministre et ses collaborateurs ont pu admirer des oeuvres primées aux différentes éditions de la Semaine nationale de culture (SNC), des tenues de guerre datant du 19e siècle, des cannes d'initiation, des habitats traditionnels peulh et bobo exposés dans le musée.
Selon Jean Emmanuel Ouédraogo, le gouvernement a institué ce mois du patrimoine afin d'inciter les Burkinabè à fréquenter les expositions muséales, les monuments, les sites et les lieux de mémoire et à découvrir les trésors qui s'y cachent. Et d'ajouter que ce mois est aussi l'occasion de rendre hommage à tous ceux qui travaillent tous les jours à la collecte des pièces d'histoire, à leur conservation et à leur valorisation. Pour lui, cette visite est une invite aux citoyens des Hauts-Bassins et de Bobo-Dioulasso en particulier à venir s'abreuver à la source de ces pièces de l'histoire ancienne et contemporaine du Burkina Faso. « Nous avons découvert ce matin des pièces uniques racontant notre histoire et nous rappelant nos valeurs, notamment le respect mutuel, la paix, le vivre-ensemble, la parenté à plaisanterie. Certes, le personnel du musée abat un travail formidable, mais ce travail sera peut-être encore mieux valorisé si les citoyens se l'approprient », foi du ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.
C'est pourquoi, il a exhorté les Burkinabè à découvrir et redécouvrir ces musées autrefois fréquentés par les expatriés qui semblent connaitre mieux l'histoire que les Burkinabè eux-mêmes. « En payant 100 F, 200 F ou 500 F CFA pour la visite, on en ressort avec une richesse immense et imbibée de notre histoire commune, de nos valeurs communes », a-t-il soutenu. Pour sa part, le chef de service promotion du tourisme de la commune de Bobo-Dioulasso, Ilassa Salgo, a salué la visite des hôtes du jour, tout en espérant que chacun sera un porte-parole dans son entourage pour attirer du monde vers ce musée, une école de valeurs, de connaissances et de ressources.