Après le Championnat d'Afrique des nations (Chan), l'Algérie est à nouveau candidate pour abriter, du 29 avril au 19 mai, une autre grand-messe du football continental réservée cette fois aux moins de 17 ans. Alger, la ville dans laquelle les Diables rouges joueront tous leurs matches de groupe, peut être un bon challenge pour le Congo qui retrouve la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de la catégorie, dix ans après l'avoir quittée en 2013, au Maroc, le moral dans les chaussettes, suite à une raclée de 0-7 face au Nigeria.
Des changements ont été apportés au format de la compétition car c'est pour la première fois que douze sélections vont s'affronter . La génération des Diables rouges a aussi changé. Et celle d'aujourd'hui se prépare à relever les défis les plus difficiles : inscrire leur nom au palmarès des nations qui ont déjà soulevé le prestigieux trophée ou, à défaut, obtenir leur qualification pour la phase finale de la Coupe du monde.
Mais à chaque fois que l'on se remémore la médaille de bronze remportée en 2011, au Rwanda, il y a des raisons d'être ambitieux et déterminés malgré l'absence d'un match de référence de préparation. Pour l'instant, le message de la concentration sur les objectifs à atteindre, véhiculé par le sélectionneur, est bien intériorisé. Le staff technique a joué un rôle important pour que règne une cohésion entre les locaux et les professionnels et que disparaisse tout complexe d'infériorité. Il ne reste plus à nos jeunes ambassadeurs que de rendre une meilleure copie sur le terrain afin de rehausser l'image du Congo ternie en janvier de cette même année quand l'équipe du Chan avait quitté le sol algérien sans gloire.
Pour aller le plus loin possible dans ce tournoi, les cadets congolais n'ont pas d'autres choix que d'étaler la même détermination à chaque match. Une farouche volonté de réussir est la clé pour s'extirper du groupe relevé dans lequel se trouvent l'Algérie, le Sénégal et la Somalie et foncer vers une deuxième qualification à la Coupe du monde après celle de 2011, au Mexique. Après tout, le ballon est rond pour tout le monde.
