Une reconnaissance. Marcel Rakotomalala, président de Malagasy rugby, a fait un petit point de presse hier dans l'après-midi à Ankorondrano , au siège de Malagasy Rugby. Après avoir fait un tour de rôle sur les activités concernant le rugby malgache et l'attitude de ses détracteurs, Marcel Rakotomalala a annoncé une bonne nouvelle. « Je suis nommé membre du comité directeur de Rugby Afrique. Cette nomination est synonyme de confiance et un acte de reconnaissance à l'égard de notre mode de gestion.
Ma place au sein de ce comité directeur apportera beaucoup d'avantages au rugby malgache car je me lèverai pour défendre nos intérêts en Afrique et dans le monde », confie Marcel Rakotomalala. Après le temps de contrôle et l'évaluation faite par une délégation en provenance de Rugby Afrique et World Rugby, conduite par Coralie Van Den Berg, représentante de la Fédération internationale de Rugby (World Rugby) et responsable des partenariats en Afrique chez World Rugby auprès de Malagasy Rugby, une bonne nouvelle est tombée pour les pro-Marcel Rakotomalala, président de Malagasy Rugby.
Complice
Lors de son passage à Madagascar au mois de février dernier, Coralie Van Den Berg a donné un satisfecit aux dirigeants de Malagasy Rugby en précisant que Madagascar est une des nations les plus importantes du rugby en Afrique après l'Afrique du Sud, en termes de nombre de joueurs et de clubs. Cette nomination est donc une suite logique à ce satisfecit acquis des dirigeants malgaches. Face à ces acquis, Marcel Rakotomalala n'a pas oublié de fustiger ses détracteurs, surtout les perturbateurs du rugby malgache actuel. Il a expliqué une fois encore que « tous ceux qui veulent oeuvrer au sein du rugby malgache doivent s'inscrire sur la base des données exigées par World rugby.
Les soi-disant présidents de ligues qui sèment des troubles actuellement n'ont pas le droit ou l'intérêt pour agir (Diana, et Betsi- boka). De quel droit se permettent-ils d'appeler une assemblée générale extraordinaire d'une fédération sportive? ». Et Marcel Rakotomalala de continuer: « C'est une usurpation de fonction et une usurpation de titre, passibles de sanctions disciplinaire et pénale. Pourquoi l'État ne prend-il pas des mesures radicales contre ces fauteurs de trouble, est ce qu'il est complice ? Nous ne nous laisserons pas faire et nous allons prendre des dispositions radicales allant jusqu'à une radiation »