Libye: Réconciliation et élections en Libye - Les Etats-Unis saluent le rôle « important » du Congo

En visite au Congo, l’envoyé spécial américain pour la Libye, Richard Norland, a rencontré, le 26 avril, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye.

En visite au Congo, l'envoyé spécial américain pour la Libye, Richard Norland, a rencontré, le 26 avril, le chef de l'Etat, Denis Sassou N'Guesso, président du Comité de haut niveau de l'Union africaine (UA) sur la Libye.

Au cours de la rencontre, Richard Norland et Denis Sassou N'Guesso ont parlé de la situation en Libye, en proie à une crise politique depuis 2011. Il s'agit de la réconciliation nationale et de l'organisation des élections présidentielle et législatives.

« Nous avons poursuivi notre discussion que nous avons eue en juillet dernier, ici au Congo et à Washington, lors du sommet de l'UA en décembre. Le but de ces rencontres est de montrer notre soutien au peuple libyen et à l'envoyé spécial du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU) et chef de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), Abdoulaye Bathily, pour faire en sorte que les élections se tiennent en Libye », a déclaré l'envoyé spécial américain pour la Libye, Richard Norland, au sortir de l'audience.

Par la même occasion, il a rappelé que le président Denis Sassou N'Guesso et son ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, ont lancé un projet de réconciliation avec les Libyens. « C'est très important. Nous allons soutenir ce projet », a assuré le diplomate.

S'agissant du conflit actuel au Soudan, voisin de la Libye, les deux personnalités ont évoqué l'urgence pour trouver une solution à cette situation et éloigner ce pays du bord du précipice.

De son côté, l'ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Eugene Young, qui a accompagné l'envoyé spécial, a également reconnu le leadership du chef de l'Etat congolais et ses efforts dans la recherche d'une résolution pacifique de la crise en Libye. Il a, en outre, salué le partenariat entre son pays et le Congo qui se renforce davantage.

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Après s'être entretenu avec le chef de l'Etat, Richard Norland a animé le lendemain, à Brazzaville, une conférence de presse, toujours sur la situation en Libye.

L'envoyé spécial américain pour la Libye a, tout d'abord, salué le rôle que joue le Congo dans la résolution de la crise libyenne, concernant la réconciliation nationale et l'organisation des élections présidentielle et législatives. Pour lui, une Libye en paix est un intérêt commun pour les États-Unis et la République du Congo, et pour tout le continent africain. Les Etats-Unis et le Congo, a-t-il ajouté, saluent les efforts du représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU) et chef de la Manul, Abdoulaye Bathily, pour résoudre les problèmes en suspens entre les parties dans ce pays.

« Le peuple libyen a besoin des élections »

Richard Norland a assuré que son pays soutient les efforts de l'UA menés par le chef de l'Etat congolais, Denis Sassou N'Guesso, en coopération avec le Conseil présidentiel libyen, pour aider à mettre en oeuvre une feuille de route sur la réconciliation qui rassemblera les parties prenantes libyennes ainsi que les partenaires internationaux en faveur d'une paix durable, de l'unification des institutions, des élections pacifiques, d'une transition démocratique stable et de la prospérité économique pour le peuple libyen.

« Le peuple libyen a besoin des élections. Les Etats-Unis et le Congo soutiennent les efforts du représentant spécial de l'ONU en Libye, Abdoulaye Bathily, qui essaie de mettre en marche une feuille de route pour la tenue des élections le plus tôt possible », a affirmé, Richard Norland, lors de la conférence de presse.

En outre, le diplomate américain a affirmé la nécessité de résoudre la controverse existante concernant l'identité des candidats à l'élection présidentielle, et a appelé les Libyens à « assumer leur responsabilité concernant les candidats aux élections ».

Répondant à la question sur le départ des mercenaires, l'envoyé spécial a expliqué que l'accord politique est un élément important du processus électoral, soulignant la nécessité du retrait des mercenaires pour résoudre ce dossier. Il a réitéré son soutien aux efforts de l'envoyé de l'ONU en Libye, Abdoulaye Bathily, pour atteindre les élections dont la date n'a pas été fixée.

Rappelons que lors du sommet de l'UA tenu en février dernier, le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, a annoncé qu'une conférence de réconciliation nationale sur la Libye sera organisée sous l'égide du comité de haut niveau de l'UA, présidé par le chef de l'Etat congolais.

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