Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ont affirmé, jeudi 27 avril, n'avoir déployé aucun militaire à Kishishe, ni à Bambu, ni dans le reste du groupement Tongo, au territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), des zones jadis occupées par les rebelles du M23.
Le porte-parole des opérations SOKOLA 2 des FARDC, le Lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko a déclaré jeudi à la presse que « l'armée congolaise est respectueuse des accords des Chefs d'Etat de l'EAC et respecte le cessez-le-feu comme cela a été demandé par les Chefs d'Etat l'EAC aux accords de Nairobi 3 ».
Il réagissait ainsi aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux faisant état de la présence des FARDC dans le groupement Tongo, depuis mercredi 26 avril, six mois après l'occupation de cette partie par les rebelles du M23 et leurs alliés des RDF.
« Les Forces armées de la République démocratique du Congo sont une armée nationale, respectueuse du droit international humanitaire. Mais aussi et surtout des accords des chefs d'Etat de l'EAC. Qui veulent à ce que nous puissions observer le cessez-le-feu » a rassuré le Lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko.
Ce porte-parole de l'armée accuse plutôt le M23 et leurs alliés de se repositionner :
« Nous sommes en train de respecter scrupuleusement, contrairement, n'est-ce pas, à l'armée Rwandaise et ses supplétifs du M23 qui traversent la frontière à longueur des journées, pour traverser le parc national des Virunga et chercher à se repositionner encore dans les différentes positions qu'ils avaient fait semblant de quitter ! Au regard de cela, nous ne pouvons en aucun cas, ni déployer ni envoyer les éléments loyalistes dans une quelconque mission. Nous sommes dans un processus que nous, en tant qu'armée nationale, nous devons respecter ».