Après Ranérou et Matam, c'est le département de Kanel qui a exprimé hier son soutien au député-maire des Agnam, Farba Ngom. Dans le but de marquer leur solidarité infaillible, les hauts responsables politiques que compte le Damga se sont retrouvés en assemblée générale, suivie d'une conférence de presse, au niveau du Conseil départemental de Kanel, pour dénoncer «les actes de barbaries perpétrées contre le domicile du député Farba Ngom».
La rencontre menée sous l'impulsion du ministre Mamadou Talla, le coordonnateur départemental de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) du département de Kanel, d'Abdoulaye Hanne, le président du Conseil départemental, et de l'ensemble des 12 maires du département, des députés, hauts-conseillers des collectivités territoriales, des membres du Conseil économique social et environnemental, des présidents de Conseil d'administration, des directeurs généraux et nationaux et plusieurs militants et sympathisants de BBY du département de Kanel, a permis aux camarades du responsable politique d'exprimer leur profonde indignation devant la forfaiture dont il a fait l'objet.
«Un acte infâme», qui ne restera pas impuni, de l'avis d'Abdoulaye Hanne, le président du Conseil départemental, qui a procédé à la lecture d'une résolution circonscrite à l'événement. Pour informer qu'en plus d'avoir ester en justice, les militants de Bennoo Bokk Yaakaar de Kanel ont décidé de ne ménager aucun effort pour protéger leurs responsables, à quelque endroit où ils se trouvent sur le territoire national.
A ce titre, les responsables politiques de Kanel disent «s'engager à apporter la riposte aux vendeurs d'illusions et aux fauteurs de troubles (...), dans le strict respect des droits et règlements en vigueur de notre pays».
Cristallisant le suffrage des urnes comme la seule voie légale, les responsables ont, par l'entremise, dénoncé toute sorte d'utilisation d'armes non conventionnelles pour la conquête du pouvoir. Pour dire : «Stop au "djihadisme" rampant, au dénigrement des chefs religieux, au populisme proposé comme seule alternative à la jeunesse, au refus de déférer à la justice, à l'occupation inféodée et trempée de violences des réseaux sociaux !»