Arrêtées pour pêche illégale non déclarée et non réglementée dans la zone économique exclusive des Seychelles, dix-huit Malgaches ont été rapatriés et enquêtés.
Mardi, dix- huit Malgache, l'équipage d'un navire ciblé dans la zone économique exclusive des Seychelles, ont été rapatriés et remis aux autorités à Nosy Be pour être enquêtés.
Il y avait cinq bateaux, dont le leur, à avoir effectué des activités de pêche illicite non déclarée et non réglementée (INN) de concombre de mer, au large des îles Providence et Farquhar. Deux seulement ont pu être identifiés immédiatement, s'agissant de Saint Cécile et de Talina. C'est lors d'une patrouille aérienne du 17 avril que les garde-côtes seychellois les ont remarqués. Les autorités locales ont dépêché leur navire patrouilleur pour intercepter les boutres en infraction. Pourtant, elles n'en ont arraisonné qu'un, à bord duquel se trouvaient les dix-huit compatriotes, le 19 avril.
Contrôle
Il a été dérouté vers les Seychelles pour transit. Mais pendant la traversée, il a fait naufrage. Ses occupants ont été secourus et transbordés. Avisés des faits, le Centre régional de coordination des opérations en mer (CRCO) basé aux Seychelles et celui de Fusion d'informations maritimes (CRFIM) à Madagascar ont échangé des informations en permanence. Ils ont pu repérer les autres pêcheurs, même s'ils ont essayé d'échapper à leur localisation. Selon les données, ils se dirigeaient vers l'espace maritime sous juridiction de la République de Madagascar, précisément vers Antsiranana. Le 20 avril, les entités concernées, dont la marine nationale, ont été envoyées surveiller au large de Cap d'Ambre pour intercepter ceux en cavale.
Elles sont tombées sur deux boutres baptisés Vitasoa 2 et Aza kivy 1, correspondant parfaitement aux descriptions transmises par les centres d'informations. Ils sont des navires de transport ayant leurs ports d'attache à Analalava et à Nosy Be. Leur équipage n'avait aucun document administratif à leur disposition au moment du contrôle. Des indices pouvant prouver leur participation à la pêche INN en dehors de leur zone de navigabilité autorisée ont été découverts, selon les explications reçues. Les deux derniers boutres étaient introuvables.