Un nouveau cas de décès a été enregistré parmi les déplacés de Kwamouth qui vivent depuis plusieurs mois dans la ville de Bandundu(Kwilu). Ce qui amène à un cumul de 33 décès depuis l'arrivée de ces déplacés au chef-lieu de Kwilu, a déclaré le directeur de cabinet du ministre provincial des Affaires sociales et Actions humanitaires, Jérémie Bikiele.
C'est un enfant de 7 ans qui est mort à la suite des mauvaises conditions de vie, soutient Jérémie Bikiele :
« Nous avons effectivement enregistré un nouveau décès d'une petite fille de 7 ans qui est décédée le dimanche et qu'aujourd'hui son corps n'est pas encore enterré. Alors que ce décès est dû aux mauvaises conditions de prise en charge, les conditions précaires de vie dans lesquelles les familles des déplacées vivent ici dans la ville de Bandundu ».
Il a notamment fait savoir que ces déplacés recevront dans les prochains jours, la ration alimentaire.
« Parmi les acteurs qui doivent intervenir pour soutenir les déplacés avec l'appui de fond humanitaire, il y a la Croix-Rouge RDC qui a déjà commencé à identifier les déplacés et qu'aujourd'hui, ils sont dans la phase de remise des jetons à tous les déplacés qui sont actuellement dans la ville et qui ont été identifiés et enregistrés. L'intervention de la Croix-Rouge RDC s'articulera sur la sécurité alimentaire des déplacés », a indiqué a expliqué le directeur de cabinet du ministre provincial des Affaires sociales et Actions humanitaires.
Cependant, « il se trouve quelques difficultés par le fait qu'il y a des déplacés qui avaient déjà rejoint leurs villages ou d'autres destinations de leur choix, dont les noms se trouvent dans les listes, mais qui ne sont pas présents actuellement », a ajouté Jérémie Bikiele.
« Donc il faut maintenant un travail d'harmonisation et de validation de ces listes avec l'autorité locale », a conclut le directeur de cabinet du ministre provincial des Affaires sociales et Actions humanitaires.
Ces personnes déplacées avaient fui, depuis l'année dernière, les violences meurtrières perpétrées par des hommes armés dans la province de Mai-Ndombe