Algérie: Prêche du vendredi - Les imams mettent en garde contre les dangers de la drogue sur l'individu et la société

ALGER — Les imams ont mis en garde, dans leurs prêches du vendredi à travers le pays, contre les dangers et méfaits que présentent la consommation de la drogue et autres stupéfiants notamment sur les jeunes, mettant l'accent sur la nécessité d'intensifier les campagnes de sensibilisation face aux effets dévastateurs de ces poisons sur la cohésion de la cellule familiale et la société d'une manière générale.

Dans ce contexte, les imams ont exhorté les parents, les enseignants et les éducateurs ainsi que les acteurs de la société civile à accompagner les enfants et à les sensibiliser contre les dangers des stupéfiants, à commencer par la cellule familiale, l'école, et la mosquée.

Dans leurs prêches, ils n'ont pas manqué de saluer les efforts consentis par les services de sécurité et leur détermination à lutter contre ce fléau et les tentatives d'inonder le pays par ces substances, en témoignent les quantités de drogue saisies à travers le territoire national.

Pour rappel, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, avait affirmé récemment que "l'Algérie fait face à une guerre de drogue menée notamment par son voisin de l'Ouest", soulignant "la nécessité d'affronter cette guerre avec tous les moyens", à travers la mise à contribution de l'ensemble des secteurs concernés.

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Il est à noter que le Parlement, avec ses deux Chambres, a adopté récemment la loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic de stupéfiants et de substances psychotropes, laquelle vise l'élaboration d'une stratégie de prévention de ces crimes par l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT).

La loi comprend entre autres, de nouvelles dispositions concernant les toxicomanes, notamment les mineurs, faisant prévaloir les mesures thérapeutiques au lieu des poursuites pénales, en annulant la peine si ces toxicomanes suivent une cure de désintoxication.

Le texte prévoit également une peine pouvant aller jusqu'à 30 ans de prison, si le mis en cause est un fonctionnaire public, dont le crime commis a été facilité par sa fonction et que la peine sera relevée jusqu'à la prison à perpétuité en cas de crimes commis par un groupe criminel organisé.

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