Ile Maurice: Soigné à Wellkin pour une gastro-entérite - Les traitements de Franklin payés par des proches

Se faire soigner dans une clinique en étant en détention, ne relève pas d'un traitement de faveur mais plutôt d'un choix personnel et des moyens dont on dispose.

Cependant, la décision du trafiquant de drogue Jean Hubert Célerine alias Franklin, de faire soigner sa gastroentérite à Wellkin de samedi à lundi dernier alors que ses biens sont sous scellés et ses comptes bancaires gelés, a suscité de nombreuses interrogations. Or, il s'avère que ses frais ont été payés par des proches et la somme serait conséquente.

Ce n'est pas la première fois que Franklin déclare souffrir de problèmes de santé depuis son arrestation. Le 10 février dernier, il a été transporté à l'hôpital Dr A.G. Jeetoo car il souffrait de palpitations. Après avoir reçu des soins, il a été autorisé à repartir au centre de détention de Moka. Et samedi dernier, Jean Hubert Célerine aurait à nouveau eu des problèmes de santé et devait, cette fois, choisir de se rendre dans un établissement privé.

Gastro-entérite

Selon la loi, un prisonnier a le droit de choisir son médecin. La clinique Wellkin étant plus près du centre de détention de Moka, les policiers l'y ont conduit. Or, après s'être rendu aux urgences pour se faire examiner, Franklin a appris qu'il souffre de gastroentérite. Il a reçu des soins mais n'a pas été admis. Or, de samedi à lundi, il s'est rendu à la clinique à pas moins de trois reprises pour des traitements intraveineux et après, il a regagné sa cellule.

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Ses comptes bancaires étant gelés, Franklin n'a pas accès à son argent. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes se demandent comment il a pu dire en cour de Bambous, une semaine auparavant, qu'il n'a pas d'argent et ensuite se faire soigner dans une clinique où les frais sont élevés. Ses traitements, selon nos informations, ont été payés par des proches.

Ils auraient déboursé une somme conséquente pour ces trois jours de traitements, incluant le coût des consultations aux urgences, les perfusions et les médicaments. Toutefois, ces mêmes proches disent ne pas être satisfaits de la façon dont son cas a été traité car ils estiment que ce dernier aurait dû avoir été admis à la clinique dès samedi pour recevoir les soins appropriés. «Kifer zot pa finn admet li avan. Depi lontan li pa bien», affirment-ils.

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