SETIF — Les participants au 1er congrès international sur l'oncologie et la radiothérapie, clôturé samedi à l'auditorium Mouloud Kacem Nait Belkacem de l'université Sétif-2, ont affirmé "la nécessaire adoption des techniques nouvelles par certains des services de radiothérapie des centres anti-cancer du pays".
Les intervenants durant cette rencontre scientifique, initiée par l'Algerian Society for Radiation Oncology (ASRO) ont recommandé de "promouvoir le traitement radio-thérapeutique au niveau de ces services afin d'assurer de meilleurs soins aux patients et de tirer avantage des expériences acquises à l'échelle nationale et internationale dans ce domaine".
Pour Pr. Khadidja Boudaoud, présidente de l'ASRO, son association peut contribuer à la formation et à la fourniture de ces équipements nouveaux aux services de radiothérapie de sorte à réduire les délais d'attente du traitement.
Elle a souligné que des ateliers ont été tenus au niveau des services de radiothérapie de Bechar, Tlemcen et El Oued sur l'utilisation de nouvelles techniques d'irradiation de haute précision permettant de délivrer une dose plus élevée sur une tumeur tout en préservant les tissus sains voisins.
La même spécialiste a appelé à recourir à la technique de visioconférence au niveau des ateliers de radiothérapie afin d'unifier les méthodes travail à leur niveau.
Elle a également souligné que le thème de la prochaine édition de 2024 de cette rencontre sera "la radiothérapie chez les patients enfants et adolescents" en plus d'autres sujets liés au traitement des cancers du sein et de la prostate et à la sécurité et la qualité aux techniques de radiothérapie.
Cette rencontre scientifique de trois jours (27-29 avril), inscrite dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie sectorielle de promotion de la santé et de la prévention, a donné lieu à la présentation de plusieurs communications sur le développement de la radiothérapie en Algérie et l'association des deux traitements de radiothérapie et de chimiothérapie.
Des chirurgiens, anatotomopathologistes, des physiciens médicaux et des spécialistes en radiothérapie d'Algérie, de Tunisie, de France et des Etats-Unis ont pris part aux travaux de ce premier congrès international sur l'oncologie et la radiothérapie par mode présentiel et par visioconférence.