Après que l'Independent Commission against Corruption (ICAC) a assez facilement accepté le report de l'interrogatoire under warning de Rajesh Ramnarain, plusieurs personnes sont surprises. «N'y avait-il pas d'autres avocats dans le panel pour accompagner Ramnarain la semaine dernière ?» se demande un homme de loi.

«Non seulement l'étude compte plusieurs avocats, mais un légiste d'une autre chamber fait aussi partie du panel représentant ce client.» Et de nous affirmer : «Lorsque nous demandons un renvoi pour nous donner le temps de préparer le dossier, l'ICAC se montre toujours inflexible.»

On attire également notre attention sur le traitement qui a été réservé à Roshi Bhadain par la commission anticorruption. «Les enquêteurs étaient si pressés de l'interroger sur une affaire vieille de huit ans qu'ils étaient prêts à violer la loi.» Notre interlocuteur se demande quelle autre tactique sera éventuellement utilisée pour éviter la prochaine convocation de Ramnarain. «Laquelle, selon vous ?» avons-nous demandé. Réponse indirecte : «Je constate que beaucoup de personnalités et autres trafiquants de drogue tombent assez souvent malade dernièrement.»

Mais attendons mercredi, nous diton. «Ne spéculons pas. Même s'il y a une autre demande de renvoi, l'ICAC saura ce qu'il faut faire.»