Congo-Brazzaville: L'ambassade de France apprécie l'exécution des projets Piscca à Brazzaville

Depuis 2022, l'ambassade de France au Congo finance, dans le cadre de l'initiative Piscca ( Projets innovants de la société civile et coalitions d'acteurs), plusieurs projets de développement dans sept départements. A Brazzaville, l'ambassadeur François Barateau a visité, le 28 avril, deux sites d'exécution des projets en vue de s'assurer de leur bonne mise en oeuvre. Il y est sorti satisfait.

Le programme Piscca, porté par l'ambassade de France, est un instrument d'appui de la coopération française du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères destiné aux projets portés par la société civile. Il a pour objectif de soutenir des projets innovants et pilotes, dans les domaines du développement local, de la lutte contre la pauvreté et de la satisfaction des besoins essentiels en direction des populations les plus vulnérables.

L'ambassadeur de France au Congo a visité quelques sites de projets érigés à Brazzaville, en premier le projet « Suivi, accompagnement psychologique et émotionnel des femmes enceintes » qui s'exécute à l'hôpital Mère-Enfant Blanche-Gomes. Mis en oeuvre par l'organisation non gouvernementale Avenir Nepad, le projet porte sur le soutien psychologique et émotionnel des femmes pendant la grossesse et après leur accouchement.

Il vise, entre autres, à réduire le taux de mortalité maternelle néonatale et infantile au Congo ; à améliorer la prise en charge des femmes enceintes durant leurs grossesses et à renforcer leur accès aux soins de santé maternelle.

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Sa mise en oeuvre a permis le renforcement des capacités professionnelles des dizaines de sages-femmes, dans le but de réduire la mortalité maternelle au Congo, estimée à 433 décès pour 100 000 naissances vivantes, selon le coordonnateur d'Avenir Nepad Congo, le Dr Etanislas Ngodi.

Dans sa phase pilote, le projet a ciblé 4000 femmes et filles enceintes, originaires des districts sanitaires de Kinkala et de Mindouli, dans le département du Pool. A Brazzaville, il s'exécute dans des hôpitaux de base de Talangaï, de Makélékélé et celui de Blanche-Gomes.

« Je rends hommage au travail abattu ici à l'hôpital Blanche-Gomes par l'ONG Avenir Nepad-Congo, avec l'appui de l'ambassade de France, en vue de soutenir psychologiquement les femmes enceintes. Nous sommes fiers de l'assistance psychologique et émotionnelle que nous apportons à ces femmes vulnérables », s'est réjoui François Barateau, qui était accompagné du coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, et du chef de la délégation de l'Union européenne, Giacomo Durazzo.

Près de 350 maraîchers sensibilisés à l'usage des biofertilisants à Mayanga

La délégation a ensuite visité le projet « Campagne de sensibilisation pour l'utilisation des bio-pesticides et biofertilisant à la ceinture maraîchère de Mayanga», dans le 8e arrondissement, Madibou.

Financé aussi par l'ambassade de France, le projet est exécuté par le Centre d'initiative et d'action au développement (CIAD), une autre ONG spécialisée dans le domaine agricole. Son action a consisté à sensibiliser les maraîchers du site du Djoué à l'utilisation des bio-pesticides dans leur travail quotidien, au détriment des engrais chimiques, très nocifs pour la santé et l'environnement.

Sur les 439 maraîchers sélectionnés sur cette ceinture, 348 ont pu être sensibilisés parmi lesquels 179 femmes, a précisé le président du conseil d'administration du CIAD, Anicet Brice Maléla. Pour ce projet, l'ambassadeur de France s'est dit aussi satisfait des résultats obtenus.

Rappelons que PisccaISCCA est un instrument d'appui de la coopération française du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères destiné aux projets portés par la société civile. Il a pour objectif de soutenir des projets innovants et pilotes, dans les domaines du développement local, de la lutte contre la pauvreté et de la satisfaction des besoins essentiels en direction des populations les plus vulnérables.

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