Tunisie: Incidents de violence à Radès - Jusqu'à quand ?

De tristes événements survenus au cours du match EST-JS Kabylie et puis le lendemain lors du match CA-ESS. Alors, ce vandalisme fataliste n'a pas l'air de s'éclipser. Il est temps de sévir.

Ce qu'il s'est passé d'abord lors du match EST-JSK en Ligue des champions avec d'horribles scènes de vandalisme et de violence perpétrées par une partie (pas du tout minime) du public de l'EST au virage est très grave. On a vu le feu se déclencher, des délinquants endommager les gradins, lancer des chaises vers la police et, bien sûr, rentrer dans une bataille acharnée contre les forces de l'ordre qui n'ont pu mettre de l'ordre vite et éviter un retard de plus de 40' pour reprendre le jeu, tout ceci trois jours après les incidents du match EST-ESS.

En moins de 24 heures, le stade de Radès a été victime de scènes brutales de vandalisme où de jeunes délinquants avaient eu le culot de se filmer et de poser pour la postérité. Après le virage de l'EST, c'était au tour du virage du CA de passer à l'action. Cette fois pas de feu déclenché, mais des flammes à vue d'oeil en deuxième mi-temps, et puis la fameuses altercation et bataille "inévitable" avec les forces de l'ordre qui, cette fois, ont été plus durs et plus incisifs qu'ils l'étaient lors du match EST-JSK. C'était laid, c'était grave et lassant de constater les mêmes faits et les mêmes condamnations à chaque fois. Est-ce que ces virages ont une impunité qui les protège ? Pourquoi les autorités cèdent à chaque fois et se plient devant les caprices des clubs qui exigent l'ouverture de ces virages ?

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Il faudra partir d'un point net et simple : ces "hors-la-loi" qui logent dans les virages doivent être traduits en justice et sans la moindre complaisance. Ailleurs, on a appliqué la loi et sanctionné fort les auteurs d'actes de violence dans les stades. Qu'on arrête de les défendre et de leur trouver des prétextes... Ce sont des gens qui vivent dans l'illégalité et qui adorent la criminalité. Ils viennent au stade non pas pour supporter leurs clubs, mais pour plonger dans la violence et pour exprimer des réflexes anarchiques et anti-systèmes. Avant de penser à la sensibilisation et à la clémence, soyons pratiques et appliquons la loi. Ces criminels, longtemps amadoués, doivent payer pour leurs crimes. Aussi simple que cela !

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