Le Centre de Recherches Agricoles de l'ISRA de Saint-Louis a abrité, le vendredi 28 avril, la cérémonie officielle de clôture des activités du Projet de renforcement de la résilience et promotion des systèmes alimentaires durables. Plusieurs agriculteurs et responsables de Gie ont reçu à cet effet leurs attestations de fin de formation en techniques culturales, culture de blé et transformation de céréales.
C'est à l'initiative du Centre de Recherches Agricoles de l'Isra de Saint-Louis en partenariat avec l'Agence de Développement et d'Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Adepme) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud). Les acteurs ont misé sur le développement de la chaîne de valeur pour relever le défi de l'atteinte de l'autosuffisance en blé dans le pays.
Cette cérémonie de clôture avait pour objectif de partager les résultats obtenus, de recueillir les recommandations des parties prenantes en vue d'un potentiel passage à l'échelle dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet de renforcement de la résilience et promotion des systèmes alimentaires durables.
Il s'agissait entre autres de présenter les résultats des interventions du projet sous forme de témoignages et de visuels ; de recueillir les observations et recommandations des acteurs et des partenaires ; d'élaborer une feuille de route sur la base des perspectives dégagées en vue d'un passage à l'échelle ; de remettre aux participants des attestations et des équipements aux bénéficiaires sélectionnés à l'issue d'une mission conjointe de Due Diligence.
« Beaucoup de changements sont notés au niveau macro à cause de la guerre en Ukraine. C'est la raison pour laquelle chaque pays peut s'auto-suffire pour assurer sa souveraineté. C'est dans ce sens que l'Isra, sur instruction du Chef de l'État, a commencé à travailler sur la chaine de valeur avec un focus sur le blé, a indiqué Omar Ndaw Faye, Directeur du Centre de Recherches Agricoles Isra de Saint-Louis.
Il a rappelé que l'Isra a signé une convention avec le Pnud et l'Adepme et qui a permis de dérouler une série de formations axées sur la culture du blé, la transformation de céréales et les techniques culturales. Et pour Birane Diouf, représentant du Directeur Général de l'Adepme, il faut tout nécessairement produire en qualité et à suffisance pour assurer une bonne résilience. Ainsi, il reste convaincu que le renforcement du système alimentaire contribue à l'atteinte de l'objectif d'autosuffisance et de souveraineté alimentaire.
« Notre défi, c'est de continuer à travailler avec l'Isra pour mieux améliorer la chaine de valeur à travers la culture de blé. Nous avons formé, par le biais de l'Adepme, des jeunes et femmes pour pouvoir relever ce défi », a soutenu Mme Fatou Legh, qui a parlé au nom du représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud).
Abordant dans le même sens, Hamadou Baldé, Directeur régional du Développement rural (Drdr) de Saint-Louis venu représenter le Gouverneur de région, a estimé qu'il ne s'agit pas seulement de produire du blé mais il faut aussi songer à le transformer. Il a salué les efforts consentis par les différents acteurs qui, en l'espace seulement d'un mois, ont réussi à obtenir ces résultats. Ce sont au total plus de 80 personnes qui ont été formées dans le cadre de ce projet.