Célébrée le 28 avril à l'espace du trentenaire, à Pointe-Noire, par l'Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo) sur le thème « Les risques technologiques : tous concernés, tous acteurs ! », en partenariat avec TotalEnergies et les sociétés membres, la Journée mondiale de la sécurité et la santé au travail a été l'occasion pour Unicongo de lancer un appel aux sociétés membres afin de mieux s'approprier les différents enjeux du thème.
La Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail pour cette année 2023 s'est fixée divers objectifs, à savoir sensibiliser les employeurs, les travailleurs et le public à l'importance de la sécurité et de la santé au travail, promouvoir une culture de prévention des accidents et des maladies professionnelles, fournir des informations sur les normes et les pratiques en matière de sécurité et de santé au travail, encourager la participation active des travailleurs à la gestion de la sécurité et de la santé au travail dans leurs lieux de service.
Pour Unicongo, cette journée vise à mettre en avant les défis et les enjeux liés à la sécurité et à la santé au travail, à promouvoir des politiques et des pratiques efficaces pour y faire face et à encourager la collaboration et la coopération de tous dans ce domaine crucial.
Edifiant la presse sur les enjeux de cet événement cette année, Michel Djombo, président d'Unicongo, a signifié que le thème retenu est au-delà même des aspects propres de sécurité et de santé.
« C'est lorsque vous exercez votre activité, que vous utilisez la machinerie, que vous devez comprendre quelles sont les principales préoccupations à prendre préalablement autour de cette manipulation. Ainsi, pour prévenir la sécurité et la santé au travail, il est mieux pour chaque salarié d'entreprise d'obéir à la fois strictement au port des équipements de protection individuelle et aussi aux différentes mesures de sécurité tout en ayant conscience des activités industrielles liées à l'environnement », a-t-il dit.
«Unicongo joue alors ici son rôle de fédérateur du secteur privé en regroupant, à l'occasion de cette journée, l'ensemble des entreprises membres qui évoluent dans les activités qui touchent directement et indirectement aux aspects de prévention, de sécurité et de la santé au travail. Unicongo est la tête de file du secteur privé. Ainsi, l'un des enjeux pour le secteur privé, c'est d'avoir des collaborateurs en bonne santé, aussi parce qu'une entreprise qui ne s'assure pas de mettre en place des procédures pour la bonne santé de ses salariés pourra être indirectement et négativement impactée. De ce fait, en qualité d'employeur et de représentant des employeurs, il est important pour Unicongo de s'assurer que ses partenaires sont bel et bien en bonne santé et que ces derniers sont conscients de tous les risques et enjeux liés à la sécurité et à la santé dans leur travail quotidien », a-t-il ajouté.
Le président d'Unicongo en a profité aussi pour lancer un appel à d'autres entreprises qui hésitent encore à intégrer les rangs de cette organisation. « Je pense que de nos jours, au fur et à mesure, le besoin d'intégrer Unicongo s'impose à toutes les entreprises installées au Congo, parce que les challenges sont de plus en plus nombreux pour les entreprises du secteur privé. Nous sommes dans une démarche de rassemblement où nous ouvrons les portes de notre structure à toutes les sociétés du secteur privé. Autrefois, il existait une forme d'appréhension entretenue par quelques sociétés qui n'étaient pas dans l'union, donnant l'impression qu'Unicongo représentait un club fermé. Au contraire il s'agit bien d'une structure ouverte à toutes les tailles d'entreprises », a-t-il conclu.
Notons que quelques entreprises membres d'Unicongo comme SN Plasco, Bolloré, Brasco, MBTP, le port autonome de Pointe-Noire, Grands moulins du Kouilou, Burotec, Nsia, Servtec ont exprimé, à travers leurs responsables hygiène sécurité et environnement, le bien-fondé de cette journée pour leurs structures respectives.
