A l'occasion de la fête internationale du travail, le 1er mai à Brazzaville, l'Union des syndicats du Congo (USC) a publié un message dans lequel elle appelle à lutter contre la corruption et la gabegie financière.
Dans sa déclaration, l'USC a rendu un vibrant hommage aux travailleurs du monde qui, chaque jour, donnent le meilleur d'eux- mêmes pour contribuer à l'avancement de la société. Mais, elle « s'incline devant la mémoire de ceux ayant perdu leur vie » en cherchant à défendre les intérêts légitimes des travailleurs.
Pour promouvoir un monde professionnel juste et sans antivaleurs, le syndicat invite les travailleuses et travailleurs à combattre l'incivisme économique qui gangrène l'administration congolaise.
« L'Union des syndicats du Congo invite les travailleurs congolais à s'investir pleinement dans la lutte contre la corruption, le détournement de l'argent de l'Etat et la gabegie financière, véritables fléaux qui gangrènent l'économie congolaise et bloquent son développement harmonieux », relève la déclaration lue par Chrysostome Fouck Zonzeka.
Pour améliorer les conditions de vie des travailleurs, l'USC dit mener depuis 2020 un plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers, en vue de l'annulation de la dette des pays en développement, parmi lesquels le Congo.
« En 2021 et 2022, l'Union des syndicats du Congo a encore milité pour la reprise et l'aboutissement des négociations avec le Fonds monétaire international pour le rétablissement des équilibres macro-économiques et financiers du Congo aux fins de trouver des solutions idoines pour la soutenabilité de la dette », renchérit la déclaration.
Par ailleurs, l'USC demande au gouvernement de bien gérer les retombées de l'accord conclu avec le Fonds monétaire international, en janvier 2022, mais aussi de respecter les engagements pris en vue de rétablir les équilibres macroéconomiques et financiers nationaux.
Elle renouvelle sa solidarité agissante aux travailleurs du monde en général et ceux du Congo en particulier, qui se battent pour leur survie avec des salaires de misère et risquent au quotidien leur vie.
