ALGER — Le chef de service de pneumologie et de phtisiologie à l'Etablissement public hospitalier (EPH) de Blida, Pr Sofiane Ali Halassa, a appelé au renforcement de l'éducation sanitaire en faveur des malades asthmatiques en vue d'améliorer leur état de santé.
Le spécialiste chargé également des maladies respiratoires au niveau du ministère a mis en exergue dans une déclaration à l'APS, à la veille de la célébration de la journée mondiale de l'asthme, premier mardi du mois de mai, la nécessité de renforcer l'éducation sanitaire chez les malades pour mieux les orienter en termes d'utilisation des différents soins médicaux, notamment la pompe en vue d'améliorer leur état de santé et d'éviter d'éventuels complications graves.
L'asthme est une maladie multifactorielle due en plus des facteurs de milieu comme la pollution industrielle, l'exposition à des agents allergènes, à des facteurs génétiques (hérédité), a-t-il expliqué, ajoutant qu'il s'agit de facteurs se manifestant parfois sous forme d'eczéma, selon les spécialistes et certaines études, représentant ainsi 3.5 à 5% de cas pour chaque 100 adultes et entre 6 à 9 cas pour chaque 100 enfants.
Il s'agit également d'une maladie sollicitant plusieurs spécialités en plus de la pneumo-phtisiologie, en l'occurrence l'ORL, la dermatologie et la pédiatrie.
Le Pr Halassa a mis en avant l'importance du suivi médical des malades souffrant d'allergies ou d'asthme, notamment ceux qui ne se conforment pas aux consignes médicales dans la prise de leurs médicaments.
Le traitement de l'asthme demeure, toutefois un soin palliatif, contribuant uniquement à l'amélioration de l'état de santé du malade, essentiellement les enfants, assurant cependant les malades de la garantie de tous les types de médicaments en Algérie.
Il a affirmé, en outre, que le ministère de la Santé oeuvre à mettre 240 unités de contrôle et de suivi des maladies pneumologique au niveau national, soutenues par des équipes médicales qualifiées dans ce domaine.