Quatre personnes ont trouvé la mort le mardi 5 mai dans des accrochages entre les Mbole et les Lengola, survenus dans la commune de Lubunga à Kisangani (Tshopo), après environ deux semaines d'accalmie.
Cette nouvelle tension a paralysé toutes les activités socio-économiques dans cette commune urbano-rurale de Kisangani.
Selon le président de l'ONG Sauti Ya Lubunga, Héritier Isomela, la première victime de ce jour fait partie d'un groupe de gens munis d'armes blanches, qui était venu pour tenter de saccager le bureau de la commune de Lubunga.
« Ils sont revenus encore pour menacer la commune. C'est ainsi que, les jeunes de la commune, différentes communautés se sont organisées pour les attaquer. Puis, on a appréhendé l'un d'eux on l'a lapidé et puis on l'a brulé », a-t-il témoigné.
Les forces de l'ordre ont ramené à la commune trois autres corps découverts à la cité. Ce qui porte à quatre le nombre des personnes succombées pendant les accrochages de ce jour.
Le bourgmestre adjoint de Lubunga, Richard Losambe, dit attendre des autorités une intervention beaucoup plus efficace :
« Le renforcement de l'équipe de la police par rapport aux moyens matériels. C'est-à-dire logistique pour voir comment effectuer les patrouilles mixtes, la police et l'armée pour essayer d'assurer la sécurité de la population ».
Trois autres personnes blessées, dont un enseignant grièvement, sont admises à l'hôpital pour des soins. Entre-temps, les quatre corps gisaient encore au sol au bureau communal jusque dans la soirée de mardi, en attendant d'être évacués par les membres de leurs familles respectives.