Le Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap a suspendu, le 2 mai, à Brazzaville, la Plateforme des organisations des personnes handicapées du Congo (Pophac) dans sa déclaration lue par le conseiller Brice Médard Nkouka.
L'arrêt des activités de la Pophac jusqu'à nouvel ordre a été prononcé à l'issue de la réunion dirigée par le secrétaire exécutif permanent, Jean de Dieu Goma, après plus de trois heures de discussion. La décision fait suite à la diffamation, à la dénonciation calomnieuse, à l'injure et la désinformation au Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap.
A cet effet, le conseil demande au ministère de l'Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local la dissolution pure et simple de la Pophac. Pour lui, cette plateforme a commis une usurpation de fonction. Elle est devenue une association en 2020 et ne renferme nulle part les objectifs qui lui sont reconnus dans son récépissé de déclaration, telle que la gestion des quotas d'intégration à la Fonction publique de cette catégorie de personnes.
L'analyse des conseillers nationaux a pour objectif de préserver la stabilité de fonctionnement des organisations des personnes vivant avec handicap, la protection de l'institution contre les anti valeurs.
Le mécontentement de la plateforme suite à la décision du Conseil consultatif
Le membre du collège des présidents de la plateforme des organisations des personnes handicapées du Congo, Jean Claude Nzaba, s'est dit très touché de la suspension de leur plateforme car un conseil ne peut dissoudre une association.
« Le Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap doit jouer pleinement son rôle d'impartialité en réglant les grands problèmes d'amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec handicap », a-t-il déclaré.
Notons que l'échange entre le Conseil avec les conseillers a été axé sur le mauvais comportement des associations, la question de leadership ainsi que la mauvaise gestion du quota d'intégration des personnes vivant avec handicap à la Fonction publique.