Burkina Faso: Soutien public aux industrielles de Bobo-Dioulasso - Le ministre des finances au constat

Le ministre de l'Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo, a visité les unités industrielles financées par le Fonds burkinabè pour le développement économique et sociale (FBDES) ainsi que les infrastructures scolaires réalisées par le Programme de réalisation des infrastructures socioéconomiques (PRISE). C'était le 1er mai 2023 à Bobo-Dioulasso.

Le ministère de l'Econo-mie, des Finances et de la Prospective accom-pagne, à travers le Fonds burkinabè pour le développement économique et sociale (FBDES) une dizaine d'unités industrielles dans la ville de Bobo-Dioulasso. Le chef du département ministériel en charge de l'économie, Aboubacar Nacabo, a visité le 1er mai 2023, quelques-unes de ces entreprises.

Il s'agit de l'Entreprise Traoré Tenin, spécialisée dans la production, la transformation et l'exportation des produits locaux. Le FBDES a accompagné cette entreprise à hauteur de 50 millions F CFA dans la transformation du karité en plusieurs produits comme le beurre, le savon ou les pommades. Cette entreprise créée en 2013 emploie une quarantaine de personnes et travaille avec 150 coopératives et un réseau de près de 1 000 femmes qui lui fournissent de la matière première, à savoir le karité.

De cette entreprise, la délégation du ministre s'est rendue à Wolosama, à une quarantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso. Dans ce village, la Société de commercialisation des produits agricoles (SOCOPA-Afrique Sa) installe un complexe de stockage de céréales. Le FBDES accompagne ses promoteurs avec 1,6 milliard F CFA dont 1,475 milliard réservé aux investissements. Le fonds a également injecté 1,4 milliard CFA dans l'huilerie Céleste du Faso qui fait de la production d'huile alimentaire.

Cette huilerie a aussi reçu la visite du ministre des Finances. Les promoteurs de ces différentes unités visitées ont traduit leur reconnaissance au FBDES dont les financements ont permis, soit d'installer leur société ou de relancer leurs activités ou leurs productions. Pour le président du conseil d'administration du FBDES, Santeré Sanon, le nécessaire sera fait pour que les travaux de construction d'unités industrielles puissent démarrer afin que le fonds puisse atteindre les résultats escomptés qui sont de renforcer le tissu industriel, les emplois et de mettre à la disposition des populations des produits compétitifs.

Réduire les effectifs pléthoriques

Le ministère en charge de l'économie se réjouit de cet accompagnement, convaincu que le secteur public ne peut à lui seul absorber une grande partie des jeunes en quête d'emploi s'il n'y a pas d'accompagnement. « Nous sommes contents de voir que les Burkinabè se battent pour accompagner l'Etat dans ses efforts. L'Etat essaye de faire ce qu'il peut surtout dans la création des emplois.

Pour cela, le FDBES accompagne beaucoup d'unités à Bobo-Dioulasso comme à Ouagadougou. Celles que nous avons visitées dans la ville de Bobo nous réconfortent que l'Etat doit toujours accompagner les unités industrielles pour apporter leur contribution dans la création de richesses et d'emplois », a laissé entendre M. Nacanabo. Outre les unités industrielles, le ministre a visité des salles de classe construites par le Programme de réalisation des infrastructures socio-économiques, (PRISE) à Bobo-Dioulasso.

Ce sont trois blocs de trois classes dont deux construits au sein des écoles Colsama et un à l'école primaire de Bindougousso. Pour le ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Joseph André Ouédraogo, ces nouvelles classes viendront réduire les effectifs pléthoriques constatés dans les écoles à cause de la crise sécuritaire ayant entrainé un déplacement massif d'élèves dans les zones de repli dont Bobo-Dioulasso. A en croire le coordonnateur du PRISE, Aboubcar Idani, c'est une vingtaine d'établissements scolaires qui seront construits en 2023 au Burkina Faso.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.