Congo-Kinshasa: OGEFREM - Des élus nationaux à la découverte de cet Etablissement public

L'Office de Gestion du Fret Multimodal, OGEFREM en sigle, l'unique Conseil des Chargeurs de la République Démocratique du Congo, a reçu dans ses installations du siège administratif, le vendredi 28 avril 2023, la visite d'environ vingt (20) députés nationaux. Ils sont tous membres de la Commission Aménagement du Territoire, Infrastructures de Nouvelles Technologies de Communication qui gère le secteur des Transports.

Accueilli par le DG de l'OGEFREM, William Kazumba Mayombo, en compagnie de son DGA Emmanuel Mayele Samba, les députés nationaux se sont imprégnés du fonctionnement de cet établissement public qui est un bras séculier du gouvernement en matière de collecte et de surveillance de tous les frets à l'importation et à l'exportation.

Le fret étant un des attributs de la souveraineté d'un Etat, l'Ogefrem en tant que conseil des Chargeurs joue, non seulement le rôle des syndicats des armateurs ou tout autre intervenant du secteur de commerce maritime international mais aussi, il gère au quotidien tous les mouvements des cargaisons avec tous les partenaires privilégiés de l'OGEFREM. Et ce, des pays de provenance des marchandises jusqu'à destination de la RDC et vice-versa.

En commençant par la Direction de Gestion des Instruments de Traçabilité (DGIT), les hôtes du DG Kazumba ont été suffisamment informés à travers le Directeur Jean-Marie Numbi Yamba et sa collègue Madame Milondo Kabamba Solange, de tous les méandres des éléments constitutifs de la chaîne des transports qu'utilise l'OGEFREM.

De la souscription

De la souscription à la FERI (Fiche Electronique de Renseignements à l'Importation), la FERE (Fiche Electronique de Renseignements à l'Exportation) ou l'AD (Attestation de Destination) par le Chargeur jusqu'à la livraison des marchandises, l'OGEFREM fait un travail complet de suivi et de traçabilité des cargaisons afin de justifier l'une des principales missions lui confiées par l'Etat propriétaire.

Au terme de cette visite, le Député national José Engbanda Mananga, président de la Commission, s'est dit satisfait du travail de l'OGEFREM au vu des instruments mis à la disposition des Chargeurs congolais et la manière dont il fait le suivi des frets.

Le plaidoyer de William Kazumba

Avec la présence des élus nationaux, le DG de l'OGEFREM en a profité pour exprimer quelques préoccupations qui consisteraient à la sécurisation des frets et au contrôle des mouvements des cargaisons qui échappent parfois au contrôle de l'Office.

Bien que les documents de traçabilité des marchandises soient exigibles à tout chargeur, ceci ne fait pas encore l'unanimité dans certains postes frontaliers où l'Etat Congolais n'a pas signé des accords de contrôle dans le cadre des échanges commerciaux.

C'est le cas notamment, avec la Tanzanie, le Soudan, l'Angola....

La RDC étant voisin de 9 Etats frontaliers, elle est exposée à la fraude douanière et elle ne peut suivre l'exigibilité de ses documents de traçabilité que dans les pays où elle est en accords commerciaux. Ceci, avant que les marchandises ne rentrent dans le sol congolais.

Contre toute attente, le patron de l'OGEFREM a sollicité des élus nationaux un appui dans cette démarche afin de s'assurer du contrôle tous azimuts de toutes les importations et exportations sur toute l'étendue du territoire national.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.