Les femmes de la plateforme politique LAMUKA ont procédé à la lecture d'une déclaration, vendredi 28 Avril dernier, dans laquelle elles invitent les femmes congolaises vivant à Kinshasa, de toutes tendances confondues, à se joindre à elles pour tenir un sit-in devant l'ambassade de l'union européenne en république démocratique du Congo, vendredi 5 mai prochain. Le but de cette manifestation est de contribuer au processus de l'instauration de la paix dans l'Est du pays.
Préoccupé par la situation sécuritaire dans l'Est du pays, LAMUKA ne cesse de multiplier des initiatives pour contrer et mettre à nu ce qu'il qualifie de "laxisme" de la part du gouvernement central et de l'immobilisme complice de la communauté internationale suite à l'agression dont est victime la RDC de la part du Rwanda.
C'est dans cet ordre d'idée que les femmes de cette plateforme de l'opposition ont entamé, d'ores et déjà, le processus d'instauration de la paix durable dans la partie orientale de la RDC, en se conformant aux idées de leur leader Adolphe Muzito qui, depuis toujours, suggère parmi les solutions pour couper court à cette agression, la construction d'un mur entre la RDC et ses deux voisins, le Rwanda et Ouganda. Cet ancien Premier ministre propose aussi le projet de la titrisation des terres dont il a mis sur table, au profit des communautés locales.
Dans ladite déclaration, les femmes de Lamuka se disent consternées par le fait que les pertes en vies humaines ne cessent d'accroitre ainsi que le pillage organisé des ressources naturelles. "Nous, femmes de la coalition résistante de LAMUKA, sommes désabusées par la continuation des pertes en vies humaines dans le chef de nos compatriotes vivant dans l'Ituri et à l'extrême Est, du fait de l'arrestation avérée de notre nation par le Rwanda et l'Ouganda, parrains des groupes armées M23, ADF NALU et autres...Toutes ces milices entretenant l'insécurité et le chaos propice au pillage organisé de nos ressources naturelles", ont-elles indiqué.
Par ailleurs, dans les détails de leur déclaration, ces représentantes de la gente féminine de LAMUKA lancent un appel à l'ensemble des femmes de toutes les sphères et dimensions possibles pour condamner les faits ci-après : le silence complice voire coupable de la communauté internationale : l'occident en particulier ; les propos expansionnistes hallucinants de Paul Kagame ainsi que la tuerie infernale du bourbier de l'Etat ; le laxisme évident de l'exécutif congolais face au drame de l'Etat.