Le visionnaire du Nouvel Elan brille de mille feux durant son séjour européen, entamé il y a quelques jours. A l'étape de Bruxelles, capitale de la Belgique, la semaine récente, il a été à la manœuvre d'une série de plaidoyers de haut niveau en faveur de la République démocratique du Congo et de l'ensemble du peuple congolais, avec, en toile de fonds, une attention concentrée sur la situation d'insécurité grandissante qui prévaut dans la partie orientale du pays à la suite de l'activisme du M23, ce groupe que ne cesse de soutenir le Rwanda
Il n'a raté, cependant, aucune occasion pour mettre en exergue sa vision politique conçue à la taille et à la dimension du pays, auprès de tous ses hôtes. "Faire de la RDC un pays respectable dans la sous-région et sur l'ensemble du continent avec une armée surpuissante ; doter le pays d'une économie plus résiliente pour faire face, par exemple, à la vie chère qui bat son plein actuellement, mettre en place des stratégies efficaces en finances publiques pour doter le pays des moyens".
Voilà donc, en clair, cette vision sur laquelle Adolphe Muzito veut s'appuyer pour se lancer dans la course à la présidentielle à venir avec l'idée de damer le pion à Félix Tshisekedi et, éventuellement, à tous les potentiels candidats, y compris à ses anciens compagnons de Lamuka, sans exception aucune.
Adolphe Muzito a rencontré, à Bruxelles, la Présidente de la Commission des Affaires étrangères du Parlement fédéral belge, Van Hoof. Les échanges entre les deux personnalités se sont penchés sur, la responsabilité de la Communauté internationale dans la résolution de la situation de l'Est de la RD Congo. Le Géniteur de Nouvel Elan n'a pas eu une langue lourde pour condamner la passivité de cette Communauté internationale qu'il considère comme le principal tireur des ficelles dans le conflit entre Kinshasa et Kigali.
D'après lui, il serait mieux que la Communauté internationale vienne négocier légalement l'exploitation des ressources naturelles du pays plutôt que de jouer au cache-cache. Face à Présidente Van Hoof, l'ancien Premier ministre a indiqué que la situation économique actuelle souffre d'une hyperinflation hebdomadaire, qui occasionne la montée vertigineuse des prix des denrées alimentaires, ainsi que de la dépréciation monétaire, qui entraine continuellement la baisse du pouvoir d'achat des congolais.
Il a aussi évoqué le processus électoral en cours qui, a-t-il indiqué, se déroule en toute opacité, sans implication des parties prenantes et est organisé par une CENI politisée. Il a promis que si jamais il accède à la magistrature suprême, il accordera une part belle à la redynamisation des relations bilatérales entre la République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique. Peu avant, l'homme était, pour la même cause, le 24 avril dernier, au ministère belge des Affaires étrangères, où il a eu des échanges avec l'ambassadeur Philippe Brochain ainsi que plusieurs personnalités.