Dundo — Les recettes fiscales du sous-secteur des diamants pourraient passer de deux à quatre milliards de dollars au cours des deux prochaines années, a informé ce mercredi (3 mai), le président du Conseil d'administration d'ENDIAMA EP, Ganga Júnior.
S'adressant à la presse, le responsable a indiqué que l'augmentation des niveaux de production et de facturation à travers l'émergence et la mise en exploitation de nouvelles mines alimente cette perspective.
Selon le responsable, ENDIAMA s'engage à faire en sorte que le sous-secteur des diamants occupe une place prépondérante dans la structure économique du pays.
"Le poids du sous-secteur des diamants dans l'économie nationale est encore très faible, mais on tient pour une amélioration substantielle de la contribution en termes de balance commerciale et dans les programmes d'investissement public", a-t-il indiqué.
Le secteur veut également atteindre 20% de taille interne de diamants, ce qui pourrait contribuer à la réduction des coûts.
L'Angola compte actuellement sept usines de taille de diamant et on construira dans les deux prochaines années, un centre diamantaire à Dundo, dans la province de Lunda Norte, semblable à celui de Saurimo (Lunda Sul).
La compagnie nationale de diamant d'Angola (ENDIAMA E.P) prévoit d'augmenter sa production à 12 millions de carats en 2023, dépassant le résultat de l'année 2022, où on a enregistré un chiffre d'environ neuf millions de carats.