Congo-Brazzaville: Protection sociale - Le rapport de faisabilité en examen

Les acteurs impliqués dans la valorisation du capital humain se réunissent en atelier, du 3 au 4 mai, à Brazzaville, en vue d'examiner le rapport de l'étude de faisabilité pour la mise en place d'un dispositif de protection sociale au profit des acteurs du secteur agro-industriel informel incluant des solutions innovantes de financement.

L'atelier est organisé du 3 au 4 mai par le ministère des Affaires sociales et de l'Action humanitaire, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Il s'inscrit dans le cadre de l'apport du Pnud au gouvernement à travers l'opérationnalisation du plan de résilience pour la période 2022-2023, dont l'objectif est de protéger les ménages et les entreprises des conséquences du choc alimentaire, à travers notamment une protection des personnes en faveur des couches vulnérables.

Les travaux ont été ouverts par le directeur de cabinet de la ministre des Affaires sociales, Eugène Ikounga. Il a souligné dans son allocution que l'examen de ce rapport permettra de fournir à l'ensemble de la population un socle de protection totalement constructif et productif.

Le représentant résident du Pnud au Congo, Henri René Diouf, a pour sa part annoncé que l'étude a été conduite à travers le projet conjoint financé par le Fonds judiciaire du système des Nations unies sur les Objectifs de développement durabe, pour contribuer au renforcement des dispositions de protection sociale.

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Selon lui, ces travaux contribueront à l'orientation des politiques publiques et pourront être utiles pour les reflexions stratégiques, en vue d'informer les choix et options sur l'adaptation des mesures d'atténuation et le plan de résilience en lien avec les besoins de la population vulnérable et de l'économie congolaise.

Par ailleurs, Henri René Diouf a souligné le faible système d'action sociale, justifiant la nature marginale de son rôle dans la réduction de la vulnérabilité, la prévention des risques et la prise en charge de ceux nécessitant une assistance.

« Les allocations familiales et les pensions existantes sont limitées à celles effectuées par les deux caisses de sécurité sociale, qui ne couvrent que la petite minorité d'employés et de retraités du secteur informel et leurs ayants droit », a-t-il déclaré.

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