Congo-Kinshasa: Mai-Ndombe - 7 présumés agresseurs du procureur général Ndjoko transférés à Kinshasa

Au moins sept personnes présumées auteurs de l'agression contre le procureur général près la cour d'appel de la province du Mai-Ndombe, ont été transférées lundi 1er mai à Kinshasa pour y être jugées.

Ces personnes ont été arrêtées à Inongo, chef-lieu de la province, par la police, sur réquisition du procureur général près la Cour de cassation, selon Jerubal Mputu Mokazina, bâtonnier de Mai-Ndombe.

Me Jerubal Mputu Mokazina rapporte qu'une nouvelle réquisition est envoyée à l'assemblée provinciale de Mai-Ndombe pour la levée des immunités de certaines autorités de cette province, citées comme commanditaires de cette attaque.

Le bâtonnier précise qu'il appartient à l'assemblée provinciale d'autoriser des poursuites :

« Le procureur général près la Cour de cassation a envoyé une réquisition pour que l'on mette la main sur les assaillants qui ont donné des coups et blessures volontaires à Monsieur le procureur général du Mai-Ndombe, Willy Ndjoko. Et on a arrêté sept entre eux. Et il y a encore une réquisition au niveau de l'assemblée provinciale pour lever les immunités de certaines autorités de la province qui sont des commanditaires de cette agression. Ces sept personnes arrêtées sont transférées à Kinshasa parce que l'instruction se fait au niveau du parquet général près la Cour de cassation ».

Le principe est qu'on doit enlever les immunités au niveau de l'assemblée provinciale, aussitôt après, on doit les inviter à répondre devant le procureur général près la Cour de cassation, a-t-il indiqué.

« Dès que l'infraction est établie, l'affaire sera fixée devant la cour pour qu'ils soient sanctionnés par une décision judiciaire », a enfin précisé le bâtonnier Mputu.

Le procureur général près la cour d'appel de Mai-Ndombe, avait été agressé en 2021 par des inconnus. Ces derniers ont fait irruption dans son domicile la nuit à Inongo. Le procureur avait été fracturé à la mâchoire après cette agression.

Ces inciviques avaient aussi saccagé plusieurs de ses biens.

Et depuis lors, les activités judiciaires sont restées paralysées dans cette province.

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