La célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse du 3 mai n'a pas dérogé à la règle à Mahajanga. Cette fois-ci, les doyens ont été mis en lumière.
Selon le thème choisi, « La liberté d'expression comme moteur de tous les autres droits de l'homme », hormis les différentes activités organisées toute la journée, la conférence-débat dédiée aux doyens de la profession a marqué la célébration. Les échanges et partage d'expériences sur leur vécu ont été mis en exergue. Jaffar Said, directeur général de l'Institut national du développement local (INDL), ancien journaliste à la radio Kalizy, Tony Josoa, journaliste de la station télévision M3, Vanessa Zafimahova du journal « Ino vaovao » de Mahajanga et tant d'autres ont participé à la conférence.
Elle s'est déroulée dans la salle de conférence Akory Haly, au sein de la Maison de la communication à Mangarivotra. Les étudiants en communication de l'université privé Uprim ainsi que les journalistes locaux ont été présents. Le droit des citoyens et des lecteurs ainsi que des auditeurs et des spectateurs a été débattu. De même, la cohésion de corps, les prochaines élections, la déontologie et l'éthique ont été rappelés.
Efforts ressentis
À l'unanimité, les participants et les journalistes ont trouvé que la liberté d'expression et la liberté de la presse sont confrontées à des entraves et pression. « Mais des efforts pour faciliter l'accès et la liberté d'expression, sont néanmoins ressentis », déclare la présidente de l'Ordre des journalistes de Madagascar à Mahajanga, Tantely Vandriam Razafiarisoa.
Les autorités dirigées par le préfet de Mahajanga, Lahinaina Ravelomahay, le directeur régional de la Communication et de la culture de Boeny, Toky Armel Ranjatonantenaina, ainsi que des représentants des forces de l'ordre ont participé aux différentes activités, dont la marche sportive au départ du Grand baobab au bord de la mer, à 6 heures du matin. Une petite séance de zumba devant l'hôtel de ville a achevé la partie sportive. Des dons aux enfants du Collectif des droits des enfants et des femmes à Mangarivotra ont été remis par l'OJMM, en guise d'action sociale.