René Trabelsi, ancien ministre du Tourisme et de l'Artisanat, affirme que cette saison va attirer, exceptionnellement, des visiteurs des Etats-Unis d'Amérique et du Royaume-Uni, ainsi qu'un nombre important en provenance de France, d'Italie et de Tunisie.

«L'île de Djerba devrait accueillir près de 7 mille visiteurs, à l'occasion de la visite annuelle de la synagogue d'El Ghriba, qui débutera ce soir», a indiqué l'ancien ministre du Tourisme et de l'Artisanat, René Trabelsi.

Dans une déclaration à l'agence TAP, Trabelsi a indiqué que le nombre de visiteurs a dépassé celui enregistré au cours de l'année dernière, soit 4 mille visiteurs.

Selon lui, les unités hôtelières affichent complet, et toutes les conditions sécuritaires et logistiques sont assurées, surtout en matière de transport aérien. L'objectif, a-t-il dit, est de réussir cette manifestation.

Il a fait remarquer que cette saison va attirer, exceptionnellement, des visiteurs des Etats-Unis d'Amérique et du Royaume-Uni, ainsi qu'un nombre important en provenance de France, d'Italie et de Tunisie, selon des agences de voyages.

La visite annuelle de la synagogue d'El Ghriba à Djerba se poursuivra jusqu'au 9 mai. La visite officielle et la Kharja auront lieu les 8 et 9 mai.

Trabelsi a souligné l'importance de la visite d'El Ghriba dans la création d'une dynamique économique sur l'île de Djerba et dans les différentes régions tunisiennes, mettant l'accent sur l'accroissement des demandes des touristes pour organiser des voyages touristiques organisés et des visites dans l'île de Djerba et dans quelques gouvernorats côtiers, tels que le gouvernorat de Sousse.

La synagogue d'El Ghriba dans l'île de Djerba est la plus ancienne en Afrique et l'une des plus anciennes dans le monde (2.600 ans). Elle compte parmi les 31 sites et monuments qui ont figuré dans le dossier d'inscription de l'île de Djerba dans le patrimoine mondial.

La visite annuelle de la synagogue d'El Ghriba constitue une occasion d'échange des cultures, de paix et de coexistence.

Il convient de rappeler que les cérémonies de cette visite ont été suspendues pendant deux ans en raison de la pandémie de Covid-19.