Madagascar: Gestion des risques et des catastrophes - Le pays dispose des instruments de financement nécessaires

La possibilité d'améliorer la capacité de financement de la gestion des risques et des catastrophes (GRC) existe pour Madagascar.

« Avec les instruments de financement actuel, la Grande île devrait être capable de gérer les catastrophes ». Les récentes initiatives prises par le gouvernement en matière de financement des GRC commencent à porter leurs fruits. La récente remise des chèques aux indemnités d'assurance cyclone dû au gouvernement malagasy au titre de la police d'assurance paramétrique 2022-2023 et dus au PAM en sont quelques exemples. Il conviendrait de noter que Madagascar dispose de plusieurs mécanismes de financement tels que le Fonds national de contingence, le Cat-DDO et les produits d'assurance African Risk Capacity (ARC) au niveau national.

Des efforts qui font toutefois face à « un écart entre les besoins et la capacité de financement pour les catastrophes à période de retour plus longue, c'est-à-dire moins fréquentes, mais aux impacts plus sévères », note-t-on dans la stratégie de financement des risques et des catastrophes à Madagascar. Le pays pouvant gérer le niveau de catastrophe avec un retour de vingt-quatre ans, peut-on lire dans le même document. Aussi, la stratégie nationale fait savoir que les dépenses totales relatives aux catastrophes s'élèvent à 66,5 millions USD pour l'année 2018.

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Pistes

La Grande Île peut améliorer la capacité de financement des GRC. La mise en oeuvre du Fonds National de Contingence s'affiche en première place des solutions permettant cette amélioration. Il y a également l'utilisation étendue des produits d'assurances tels que l'ARC et des produits d'assurance conditionnels. L'introduction d'autres instruments de financement novateurs tels que l'assurance indicielle pour les collectivités locales vient s'ajouter à ces pistes de solution. Cette amélioration des capacités de financement devrait être couplée avec les activités de Réduction des Risques de Catastrophes (RRC).

« Il est donc évident que, sans la réduction des risques, il sera difficile de gérer, en termes de financement, les catastrophes majeures à plus long terme, ce qui ralentira considérablement le développement économique durable du pays ». Enfin, la synergie des activités et des financements entre Gestion des Risques et des Catastrophes et Adaptation au Changement climatique, devrait être renforcée. Tout comme la coordination entre les divers acteurs et secteurs oeuvrant dans le cycle de la GRC.

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