Les inspecteurs de l'Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) sont descendus mercredi 3 mai dans les rues de Kinshasa pour réclamer, entre autres, la majoration de 30% de leur prime conformément à l'accord de Mbuela Lodge (Kongo-Central).
Les manifestants ont également voulu réclamer du gouvernement la paie des intervenants dans la rédaction des diplômes 2020, 2021, 2022, et la correction des épreuves certificatives.
L'inspecteur général de l'EPST, , reconnait la légitimité des revendications de ces enseignants assis. Il les appelle au calme et à privilégier l'avenir des enfants :
« A l'heure qu'il est les malles contenant les questionnaires des épreuves de la hors session sont déjà dans toutes les provinces. Et les dispositions se prennent toujours au niveau de la province. Les malles sont là, le 8 mai, c'est la passation de la dissertation. Ecoutez messieurs, revendiquons paisiblement, c'est notre droit. C'est vrai ça fait mal, deux ans, trois ans on n'est pas payé même moi, mettez-vous à la place de ces gens, ça fait mal ».
L'inspecteur général de l'EPST exhorte ses collègues à ne pas perturber le déroulement de l'examen d'Etat qui est tout un cycle.
Les revendications des inspecteurs de l'EPST interviennent au moment ou les épreuves de hors session des examens d'Etat pointent à l'horizon.
Elles se dérouleront le 8 mai sur toute l'étendue de la RDC, d'après Jacques Odia Musungayi.
Ce dernier assure que toutes les dispositions ont été prises tant au niveau national que provincial pour que tout se passe dans le calme.