Le temps est compté !
Plus que sept mois et le premier tour du scrutin présidentiel se tiendra. Toutefois, la situation reste alarmante quant à son organisation. Le parti Malagasy Miara-Miainga continue à tirer sur la sonnette d'alarme en appelant à la vigilance de tous les citoyens mais aussi de la société civile.
Après les tournées régionales dirigées par son président national, Hajo Andrianainarivelo, les dirigeants du parti ont rencontré la population de la commune Anosizato, dans le district Atsimondrano. L'ancien ministre a ainsi invité les citoyens à vérifier si leurs noms sont inscrits sur la liste électorale. « C'est à travers cette liste que nous allons élire celui qui va diriger le pays pendant cinq ans et déterminer qui participera aux autres élections prévues par la Constitution », a-t-il fait savoir.
Démocratie directe
Cette rencontre a permis à la population d'Anosizato de s'exprimer par rapport aux différents problèmes sociaux auxquels ils font face au quotidien. Une véritable démocratie directe durant laquelle les responsables du parti Malagasy Miara-Miainga ont pu écouter les plaintes et les peines d'une population malmenée par la dureté de la vie. Des parents ont même indiqué que des enfants ont dû abandonner l'école faute de moyen. « La scolarisation des enfants n'est pas gratuite comme il a été promis », ont déploré les parents. « Il n'y aura jamais de développement si on n'accorde pas la priorité à l'emploi, à l'éducation et à la santé », a, quant à lui, expliqué Hajo Andrianainarivelo.
Décentralisation
Le parti Malagasy Miara-Miainga continue d'apporter des éclaircissements sur les grands principes du parti. Selon Hajo Andrianainarivelo, il n'y a pas de décentralisation à Madagascar. « La population contribue à remplir les caisses de l'Etat, mais il n'y a pas de redevabilité », a regretté le président national du parti MMM. « Le pouvoir central n'a pas confiance aux responsables locaux. Il ne leur donne pas de pouvoir », a-t-il poursuivi. Le MMM reste convaincu que tant qu'il n'y a pas d'application stricte de la décentralisation, il n'y aura jamais de développement.