Bambey — Le district sanitaire de Bambey (centre) a intégré les zones de préélimination du paludisme depuis 2020, à la faveur des « résultats probants » qu'il a enregistrés dans la lutte contre cette maladie et qui se traduisent par une incidence actuelle de 1,97 cas pour mille habitants, a-t-on appris du superviseur des soins de santé primaires dudit district, Djibril Thiaré.
« Le paludisme connaît un net recul (...) depuis plusieurs années avec une incidence actuellement de 1,97 cas pour 1000 habitants en 2022 », a-t-il déclaré lors d'un entretien avec l'APS.
Depuis 2017, »l'incidence enregistrée n'a pas atteint la barre des 5 cas pour mille, a relevé Djibril Thiaré. « Ces résultats probants ont valu au district sanitaire de Bambey d'être placé dans la zone de préelimination du paludisme depuis 2020 », a-t-il ajouté.
Ces acquis s'expliquent par les moyens déployés, « combinés aux stratégies habituelles développées, à savoir la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (MILDA), la prise de la sulfadoxine primétamine, la prévention chez la femme enceinte, la prise en charge des cas et la sensibilisation de la population. »
S'y ajoute que « le district s'active systématiquement au quotidien, à la recherche de cas suspects et procède également au traitement de tous les membres de la famille, du cas index diagnostiqué à la structure sanitaire, pour limiter la propagation de la maladie », a-t-il expliqué.
L'objectif du district de Bambey est de faire en sorte qu'en 2030, ce département « soit au rendez-vous pour l'élimination du paludisme à travers l'absence de cas autochtones ».
Dans cette perspective, il a invité les pouvoirs publics à mettre à la disposition du district sanitaire de Bambey »tous les intrants pour une meilleure prise en charge des patients. »