De la journée internationale du Travail à celle mondiale de la Presse il y a que 48 heures. Par subsumation du concept, le journaliste est un travailleur comme tous les autres et, à ce titre, il a lui aussi eu sa part de gâteau à cette grandiose fête du Travail d'il y a trois jours. Comme si cela ne suffisait pas, hier mercredi 3 mai, il a re-fêté et cette fois-là, en sa qualité exclusive de journaliste.
En RDC, l'événement a eu lieu à l'Hôtel du Fleuve, sous le haut patronage du Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi, autour du thème : "La liberté d'expression à l'épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique".
A en croire Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement et organisateur de cette manifestation en convenance avec le CSAC (Conseil Supérieur de l'audiovisuel et de la Communication) et l'UNPC (Union Nationale de la Presse du Congo) , cette nouvelle Loi est un texte qui vient redéfinir le paysage médiatique congolais, avec un accent sur ce qui est désormais connu comme étant "la salubrité médiatique".
Pour la petite histoire, la salubrité médiatique est une recommandation formulée par le Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi lors de l'ouverture et de la clôture des travaux des Etats Généraux de la Communication et Médias tenus en janvier 2022.
Son effective application, faut-il le souligner, va donner lieu à la mise en oeuvre de pas mal de réformes qui aideront à promouvoir l'exercice de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo.
C'est dans cette expectative que les journalistes de la République Démocratique du Congo ont célébré les 30 ans de cette grande journée mondiale.