Madagascar: Électricité - Accalmie du délestage

Le problème de l'approvisionnement en électricité serait, en cours de résolution. La Jirama a interrompu la publication de programme de délestage, depuis hier.

Fin du délestage? Le ministre de l'Énergie et des hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa, a donné des ordres aux différents responsables de la compagnie nationale de production et de distribution d'électricité et d'eau (Jirama), hier matin, d'interrompre, immédiatement, les coupures d'électricité.

Ses directives ont été exécutées. La Jirama a supprimé les prévisions de délestage tournant, dans le réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA), à la date du 5 mai, publié plutôt sur sa page Jirama Actus. Dans ces prévisions, deux heures de coupure ont été programmées, la matinée et deux heures, l'après-midi ou le soir, dans plusieurs quartiers.

Finalement, ces coupures n'ont pas eu lieu. Antananarivo a pu souffler. Ses habitants ont pu reprendre le cours normal de leur vie, après plusieurs jours de délestage qui ont bloqué les activités avec les coupures qui ont duré entre deux heures à quatre heures par jour, voire plus. « Le problème de délestage tournant est résolu », a déclaré le ministre Solo Andriamanampisoa, selon la direction de Communication de ce ministère.

Solution définitive

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La veille de cette décision, le ministre a rencontré le Groupement des pétroliers de Madagascar (GPM), à Ampandrianomby, pour trouver des solutions et un point d'entente, aux problèmes d'approvisionnement en carburant, qui ont perturbé la production et la distribution d'électricité, ces dernières semaines.

Pour le cas du Ria, des camions citernes sont en route, depuis Toamasina, pour acheminer les carburants dont la Jirama a besoin pour tourner à plein régime. En outre, les centrales hydroélectriques de Sahanivotry, de Maroantsetra et de Farahantsahana Mahitsy, vont continuer à produire.

Le groupe Tozzi Green Madagascar a annoncé le 3 mai, l'arrêt de production de ces trois centrales, à com-pter du 5 mai à 6 heures du matin, suite à la non-régularisation des impayés de la Jirama, qui s'élèverait à 250 millions d'ariary. Mais des discussions sont déjà en cours et les négociations entre les deux parties seraient en bonne voie.

Reste à savoir s'il s'agit d'une solution définitive, ou si elle est temporaire, pour détendre l'atmosphère. Les clients de la Jirama ont les nerfs à vif. Certains sont déjà descendus dans la rue pour manifester contre les longues coupures intempestives, avant-hier.

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