Congo-Brazzaville: Ministère des Hydrocarbures - Ses agents et cadres en formation à Pointe-Noire

Les sessions de formation des agents et cadres du ministère des Hydrocarbures a eu le 4 mai, à Pointe-Noire, sous la direction de Macaire Batchi, directeur de cabinet du ministre de tutelle, accompagné de Jean-Christophe Bouanga, directeur gérant du cabinet SPR-KMOS.

Les séminaires de formation du personnel des Hydrocarburesse tiendront respectivement du 3 au 13 mai et du 15 au 26 mai. Les ouvrant, le directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures a signifié qu'au titre de l'exercice 2022, la formation demeure inclusive et locale. A travers elle, trois axes majeurs sont proposés aux agents de ce ministère, notamment la formation initiale en vue d'offrir à un certain nombre d'agents les rudiments des activités pétrolières, à savoir l'initiation à la chaîne pétrolière et gazière ; la formation thématique pour les agents qui disposent d'un certain niveau d'expertise dans le domaine pétrolier ; la formation sur les enjeux stratégiques du secteur réservée aux managers et top managers.

Cette démarche, a poursuivi Macaire Batchi, s'inscrit dans le vaste programme de formation pluriannuel initié en 2021 par le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, afin de renforcer les capacités opérationnelles des ressources humaines en vue de réduire l'asymétrie ou combler les déficits de connaissances dans le secteur pétrolier.

« Notre objectif majeur est non seulement de renforcer vos capacités, mais aussi de vous aider à les appliquer dans l'animation de vos services respectifs pour le bien-être des couches sociales et partenaires qui s'orientent vers nos services. N'oublions pas aussi que le domaine du pétrole et du gaz constitue un levier majeur de développement économique national. La formation doit être saisie pour nous tous comme une chance de mener et d'approfondir la recherche, de s'ouvrir sur les nouvelles perspectives dans le domaine du pétrole et du gaz, d'aller à l'école du savoir pour apprendre. Comme il est souvent dit, ouvrir une école c'est fermer les portes de l'ignorance », a-t-il déclaré.

%

Selon le directeur de cabinet, la formation aide à transformer les besoins en ressources humaines, en nouvelles compétences, c'est-à-dire à rendre opérationnel le cadre, à mobiliser, valoriser et développer davantage les compétences pour une nouvelle qualité de service et de prestation. « Le manque ou la négligence des formations face au rythme effréné des avancées technologiques et des pratiques dans le domaine pétrolier et du gaz peut creuser un écart considérable entre le ministère des Hydrocarbures et les partenaires », a-t-il indiqué.

Dégageant pour sa part les principaux objectifs que se fixent ces ateliers, le directeur gérant du cabinet SPR-KMOS a expliqué qu'il s'agit, au cours de ces séminaires, d'une initiation ayant pour base l'aval pétrolier et gazier. Ainsi, selon Jean-Christophe Bouanga, des dispositions sont prises par le ministère en vue d'avantager et d'améliorer le contenu local congolais à partir de diverses opérations pétrolières. « Il s'agit essentiellement d'apporter une certaine maîtrise aux jeunes agents du ministère sur tout le processus depuis la prospection, l'exploration, les appréciations, le développement, l'exploitation, la production pétrolière jusqu'à l'abandon », a-t-il signifié.

Le directeur gérant du cabinet SPR-KMOS a indiqué que l'on ne devient pas géologue en deux semaines. Il s'agit, au cours de ces rencontres, de montrer quelques notions de base aux participants sur les campagnes de forage et géophysiques, les analyses, les contres analyses et autres en progressant vers l'objectif principal, celui de la découverte des huiles et de la production pétrolière. « Le cabinet est doté d'une grande compétence technique de très haut niveau. Ces ateliers regroupent ensemble plusieurs compétences, à savoir des ingénieurs, des anciens directeurs des hydrocarbures au Kouilou et Pointe-Noire, les responsables de valorisation des huiles et autres », a-t-il laissé entendre.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.