Ile Maurice: Projet Chennai-Maurice - Signaux encourageants pour «Sign of Good and BAD»

Une item song avec danse du ventre et regards langoureux. Un rythme entraînant porté par la voix de Laura Beg. Le film mauricien Sign of Good and Bad-Selfi II a été lancé le jeudi 4 mai dernier à MCiné, Trianon. A l'écran : un fonctionnaire (incarné par Darma Mootien) est lâchement poignardé, puis jeté à la mer. Des innocents aux mains pas si propres (joués par Yudish Ramyead, Alessandro Chiara, Christophe Moonesamy et Carlita Latour) sont embarqués dans une aventure dangereuse. Pour résoudre la sombre machination: enter une femme flic sans peur et sans reproche, rôle principal tenu par Sheryl Smith.

Sign of Good and Bad-Selfi II est un projet local aux racines indiennes. N'allez pas croire que c'est la suite de Selfi I sorti en 2018. Usha Caesar, productrice du film avec la société S Vistas Ltd, qui vient de Chennai, explique que la mention de Selfi II dans le titre est «comme une carte de visite. Pour dire que c'est fait par les producteurs de Selfi I».

Une manière de montrer que l'équipe technique et logistique de Chennai a souhaité retravailler avec les comédiens locaux après une première expérience qui s'est avérée concluante. Un projet qui, Usha Caesar le souligne, a bénéficié de l'aide abondante de l'Economic Development Board, de la Mauritius Film Development Corporation, la Beach Authority et plusieurs compagnies mauriciennes entre autres. Le budget de Sign of Good and Bad ? La productrice lance : «It is 3.5 crore mauritian rupees», ce qui équivaut à Rs 30,5 millions.

%

L'équipe de Chennai a surtout tenu à faire un film en créole avec des acteurs locaux. Lors de la soirée de lancement, Samar Subramaniam, réalisateur, a expliqué : «Quand je suis arrivé, je ne connaissais que trois mots de créole. On m'a demandé comment, dans ces conditions, je comptais faire un film. Cela a été possible grâce à la coopération de toute l'équipe locale.The Mauritian artists were not fussy as compared to others abroad. Cela nous encourage à faire plus.»

Il s'est félicité d'avoir pu garder le même rythme de travail qu'en Inde : 12 jours de tournage, deux jours pour la chanson. «Nous avons effectivement pu tout boucler en 15 jours.» Pour un film de plus d'une heure et demie. L'objectif est maintenant d'explorer les perspectives de visibilité sur le marché international pour ce thriller mauricien aux saveurs indiennes.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.