Le Conseil d'administration du Groupement interpatronal du Cameroun a censuré le traité de fusion signé par Tawamba.
Le divorce est presque prononcé entre Célestin Tawamba et le conseil d'administration du Gicam. Depuis l'annonce du projet de fusion des deux organisations patronales (Gicam et Ecam) jusqu'à la signature officielle de cette fusion, plusieurs membres du conseil d'administration du Gicam avaient exprimé leur mécontentement vis à vis de ce procédé. certains avaient même fait des sorties craignant "la mise à mort" de la principale organisation patronale du Cameroun a la suite de sa fusion avec ECAM.
Une situation qui a aboutit à la convocation du conseil d'administration.Réuni le vendredi 5 mai à Douala, le Conseil d'administration du GICAM a opposé une fin de non recevoir à la validation du traité de dissolution du GICAM au profit d'une nouvelle organisation patronale. l'un des principaux arguments étant que les deux organisations patronales n'ayant pas le même poids, comment comprendre qu'au lieu de pencher pour l'absorption d'Ecam par le Gicam, l'on priorise finalement plutôt une fusion-création ? Il y a donc certainement anguille sous roche pour le conseil d'administration qui a reproché à M. Célestin Tawamba de n'avoir pas obtenu son accord avant d'initier son aventure et ainsi lui reproche de n'avoir jamais distribué au sein du GICAM le traité et ses annexes.C'est ainsi qu'ils considèrent que La cavalerie a été démasquée et condamnée.
Notons que le GICAM qui se réunira en Assemblée ordinaire, le 2 juin prochain prendra connaissance du rapport moral de son Président Célestin Tawamba qui selon le conseil d'administration a été pris en flagrant délit d'abus de fonction et a perdu toute crédibilité auprès de ses paires.