Burkina Faso: SNC 2023 - Le Premier ministre « sonne » la fin des festivités

La 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) a refermé ses portes, le samedi 6 mai 2023 à Bobo Dioulasso. C'est le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, qui a donné les six coups de balafon marquant la fin de cette biennale.

Après une semaine de festivités, la Semaine nationale de la culture (SNC) a pris fin dans l'après-midi, du samedi 6 mai 2023 dans la ville Sya. Une cérémonie présidée par le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, représentant le chef de l'Etat, au cours de laquelle le palmarès des lauréats au Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) a été dévoilé au public. Cette compétition a concerné cinq catégories, notamment en art plastique, art culinaire, sport traditionnel, littérature et art du spectacle. Dans chaque catégorie, les artistes se sont disputés des prix dans plusieurs disciplines. Pour la Secrétaire technique de la SNC (ST/SNC), Christiane Sanon, cette édition de la SNC a connu un « franc succès » au regard de l'engouement suscité. Elle cite entre autres le GPNAL, les plateaux off, le village des communautés et la foire qui a accueilli plus de 600 exposants. « La foire a connu une grande affluence que l'on pourrait estimer cette année à environ 300 000 visiteurs », s'est-elle réjouie. Une des innovations, a-t-elle poursuivi, est la participation des enfants. Cette activité, foi de Mme Sanon, a permis à plus d'un millier d'enfants de bénéficier de connaissances dans le domaine artistique à travers des ateliers en danse, musique, dessin, chant, modelage.

Les semaines régionales à compter d'octobre 2023

La ST/SNC a enfin annoncé que les Semaines régionales de la culture (SRC) auront lieu pour compter d'octobre 2023 dans toutes les régions en vue de la prochaine édition de la SNC. Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, qui prononçait le discours du chef de l'Etat, a exprimé sa satisfaction pour la forte mobilisation de tous les acteurs, de la population de la ville de Sya et des artistes qui ont démontré leur attachement à ce festival. « Cette édition a été exceptionnelle tant du point de vue organisationnel que par l'expression des talents artistiques et nous devons tous nous en féliciter », a-t-il laissé entendre. Aux lauréats, le ministre a traduit ses félicitations et les a encouragés à toujours inscrire leurs oeuvres dans l'excellence. A tous ceux qui n'ont pas été primés à cette biennale de la culture, il les a invités à ne pas céder au découragement.

« Il faut se remettre au travail pour espérer engranger des lauriers lors des éditions à venir », a-t-il lancé. Le conseiller spécial du ministre en charge de la culture de la Guinée (Pays invité d'honneur), Mohamed Kondé, tout en traduisant sa reconnaissance aux autorités burkinabè pour l'honneur fait à son pays et l'hospitalité réservée à sa délégation, a souhaité que les relations entre les deux pays ,dans le domaine de la culture, se renforcent davantage. Il a rappelé que son pays organise une manifestation identique à la SNC qui est le Festival national des arts et de la culture (FENAC). « Nous avons appris beaucoup de choses lors de notre participation à cette édition de la SNC. Cela nous permettra d'améliorer la qualité de notre festival », a-t-il rassuré.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.