Congo-Brazzaville: Enseignement supérieur - Des avis variés pour l'agrément des établissements privés

Après évaluation, la commission d'agrément des établissements privés de l'enseignement supérieur a émis des avis variés, lors de sa septième session ordinaire, tenue du 4 au 5 mai, à Brazzaville.

La commission d'agrément des établissements privés de l'enseignement supérieur a passé au peigne fin une cinquantaine de dossiers. Les uns ont reçu des avis favorables, les autres des avis défavorables. « Concernant les autorisations de création d'établissement, sur les quatorze dossiers, huit ont reçu un avis favorable, soit un taux d'agrément de 57,1% », indique le communiqué final sanctionnant les travaux de la session ordinaire de ladite commission.

Par ailleurs, sur les treize dossiers analysés de renouvellement de l'agrément provisoire, sept ont reçu un avis favorable. Quant aux deux dossiers de renouvellement de l'agrément définitif, ils ont tous été validés. Un seul dossier sur les neuf de demande d'agrément provisoire a été approuvé. S'agissant de l'ouverture de nouveaux programmes de formation, sur les dix examinés un seul a eu un avis favorable.

« Les établissements privés d'enseignement supérieur participent utilement à la formation dans notre pays, aux moyens de programmes innovants qui leur permettent de compétir avec les meilleurs établissements. Ces établissements doivent viser l'excellence afin de contribuer, de façon notable, au secteur de l'enseignement supérieur », a fait savoir la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel.

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Elle a aussi souligné que l'éducation est un bien public dont l'Etat est le garant, une cause commune qui implique la formulation et la mise en oeuvre des politiques publiques auxquelles participent notamment des acteurs non étatiques qui ne sont autres que les établissements privés dont l'action est prise en compte tant au plan national qu'international.

En rappel, le décret n° 2022-1300 du 21 septembre 2022 fixant les conditions d'ouverture des programmes de brevet de technicien supérieur, de diplôme universitaire de technologie, de licence et de master dans les établissements privés de l'enseignement supérieur, publié récemment, en renforce le cadre juridique.

La régulation des établissements privés de l'enseignement supérieur, à travers la loi n° 25-95 du 17 novembre 1995, modifiant la loi scolaire n° 008-90 du 6 septembre 1990, et portant réorganisation du système éducatif au Congo, constitue une exigence indispensable au développement du sous-secteur, a conclu la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique.

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