Lors de son meeting tenu dimanche 7 mai 2023 à Camping, dans la commune de Selembao, à Kinshasa, Martin Fayulu Madidi qui, comme dans bien de ses meetings populaires, a drainé de milliers de personnes de ce coin de la capitale et d'ailleurs à l'occasion. Plusieurs sujets ont été abordés lors de son allocution. Celui que certains considèrent comme le "Président élu" a dressé un bilan "très sombre" du régime en place. A l'en croire, tout ne marche pas et dans tous les secteurs de la vie : de l'économie à la sécurité, du social à la démocratie, etc.
A ce sujet, le président de l'Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDE) s'est demandé, avec courroux, ce qui fait à ce que rien n'avance au pays, même avec d'énormes potentialités que l'on dispose. «Pourquoi même avec d'énormes potentialités que dispose la RDC mais la vie sociale, la sécurité, l'économie...ne marchent pas ?», se demandait-il.
La faute à tout cela, selon Martin Fayulu, revient sur le dos des dirigeants du régime en place qui, à l'en croire, font des choses sans moindre contrôle. Il accuse notamment, le Président de la République Félix Tshisekedi d'avoir passé des accords "secrets" avec les ennemis de la RDC dont le Rwanda, parrain direct du mouvement des rebelles du M23 qui opère dans certains territoires de la République démocratique du Congo, dans la partie orientale. Par exemple, le leader de l'ECIDE indique que le fait pour Félix Tshisekedi d'accepter que la RD. Congo adhère à l'EAC est, sans nul doute, une manière de "vendre aux enchères" l'intégrité de la RDC.
Il s'explique en appuyant que cela non seulement par le fait que la RDC n'est pas un pays géographiquement situé dans la partie orientale du continent, parce que, l'EAC, de par sa nature, est une organisation qui regroupe des Etats de l'Afrique de l'Est (Comme le nom l'indique), mais aussi, parce que, dit-il, la majorité de pays membres de cette organisation sont des envieux du Congo et qui contribuent à sa déstabilisation.
Tout ce cauchemar de guerre, de faim, et autres méfaits actuels prendrait fin, d'après le candidat malheureux, si et seulement si "l'on n'avait pas volé le résultat de l'élection présidentielle en 2018 pour donner à quelqu'un qui n'a pas été élu par le peuple". Pour rappel, ce résultat lui attribuait 62 pourcentages selon l'Eglise catholique et selon plusieurs autres organisations privées.
C'est pour cela qu'il a appelé la population congolaise à la vigilance pour que ce qui s'est passé lors des précédentes élections n'ait pas lieu. «Ne permettez pas que le mauvais jeu de 2018 où on vous a volé vous peuple le vrai résultat. Cette fois-ci, soyez prudent », a conclu Martin Fayulu.