Congo-Kinshasa: Patrick Muyaya s'exprime à coeur ouvert !

Le laboratoire de recherches en science de l'information et de la communication (LARSICOM) et médias d'information en ligne de la RDC (MILRDC) ont organisé un colloque de trois jours, soit du 4 au 6 mai 2023, au centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, sous le thème : " le journalisme sous l'emprise des écrans multiples". Jean-Marie Dikanga Kazadi, professeur à l'Université de Kinshasa, et Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et médias, étaient au banc des intervenants.

Cette rencontre, première du genre depuis un temps, avait pour but de contribuer à la production des connaissances scientifiques et pratiques sur les questions d'information et de communication et pour favoriser les échanges entre chercheurs et professionnels des médias et de la communication autour des pratiques et normes relatives au journalisme à l'heure de l'internet, tout en facilitant la diffusion des résultats des recherches et la circulation des savoirs sur le journalisme numérique.

Dans son intervention, Patrick Muyaya a regretté l'influence régressive des journaux imprimés. «Je me désole de voir de moins en moins les journaux qui avaient un simple charme. Avec l'avènement du numérique, cela tend à disparaitre. On avait des journaux. Aujourd'hui, ils sont remplacés par nos téléphones, ordinateurs... bref, des écrans », a-t-il indiqué.

Il a appelé les scientifiques, organisateurs de cette rencontre ainsi que les participants à pousser plus leurs réflexions sur le thème de ces assises formulées comme suit : « Le journalisme sous l'emprise des écrans multiples ».

Vers la clôture de ce colloque organisé par LARSICOM et MILRDC, il a été demandé aux chercheurs et professionnels des médias d'analyser les mutations et les permanences que la révolution numérique a pu produire dans un univers médiatique dominé par l'omniprésence d'écrans multiples. Il s'agit à la fois d'interroger les identités professionnelles émergées et émergentes, d'ausculter les pratiques qui les génèrent et de questionner le système normatif de la profession à l'heure des fakenews et deepfakes.

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