Pour la session du baccalauréat général de cette année, il y a une différence de près de quatre mille candidats comparée à l'année dernière, contrairement au Brevet d'études du premier cycle (BEPC) qui a connu une légère augmentation du nombre des candidats.

« L'année dernière, on avait 94 482 candidats au baccalauréat mais cette année, on en a 90 521, soit une régression de 3961 candidats », a fait savoir le directeur des systèmes d'information et de la communication du ministère de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation, Arsène Bouckita, dont la structure se charge des inscriptions en ligne des candidats aux examens d'Etat.

Il n'a pas évoqué les raisons de cette régression. Seulement, certains sachants de la communauté éducative s'accordent à dire que la différence de 3961 candidats entre l'année dernière et celle-ci pourrait renvoyer au décrochage scolaire.

Un phénomène à multiples causes qui est tel que les élèves sortent du système scolaire parfois sans diplôme pour n'avoir pas terminé un cycle. La rigueur dans la lutte contre la transhumance aux examens d'Etat peut aussi faire en sorte que ceux qui sont tentés de le faire se ressaisissent en fonction des risques encourus.

Augmentation au BEPC

Si au baccalauréat génral le nombre des candidats est en régression, il n'en est pas le cas au BEPC qui « a une légère croissance de 6793 candidats, comparée à la session de l'année dernière », a indiqué Arsène Bouckita.

Le directeur des systèmes d'information et de la communication du ministère de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation a reconnu que les erreurs peuvent se glisser concernant la transcription du nom d'un candidat, de la date de naissance...

Quand l'élève constate une telle irrégularité, il devra se rapprocher de son établissement avec son reçu d'inscription pour qu'en fin de compte la direction des systèmes d'information et de la communication mette à jour le fichier, a-t-il expliqué.