Luanda — La proposition de loi générale sur le travail, en discussion à l'Assemblée nationale, prévoit la signature de contrats de télétravail, un sujet qui a dominé le débat des parlementaires ce mardi.
Se confiant à l'ANGOP, la députée Elizandra Coelho a indiqué que ce type de contrat sera étendu à toutes les classes professionnelles.
Selon la députée, le télétravailleur bénéficie, avec les adaptations nécessaires, des droits et devoirs dont disposent les travailleurs ordinaires.
Ainsi, un travailleur pourra exercer son activité à partir de son domicile ou depuis un autre bureau.
Elizandra Coelho a fait savoir que dans le cadre de la liberté contractuelle, le travailleur peut décider de travailler dans cette modalité en accord avec l'employeur.
En ce qui concerne le contrôle, a-t-elle ajouté, les parties doivent élaborer la méthode, mais la loi établit que le fonctionnaire peut être convoqué pour des réunions spécifiques. Selon elle, la production sera la principale méthode de contrôle.
Par exemple, elle a mentionné qu'en cas de congé de maternité, la travailleuse continue d'avoir droit à trois mois, plus un sans salaire, et la possibilité de pouvoir rester encore trois autres mois en télétravail.
Elle a fait savoir que le projet de loi générale du travail méritait une étude approfondie des parlementaires qui introduisent des changements de contenus et de forme dans certaines normes.
Avec 326 articles et 11 chapitres, le projet de loi générale du travail abroge celle du 7/15 du 15 juin.
Le document renforce l'harmonie dans les relations de travail entre les travailleurs et les employeurs et vise essentiellement à reprendre un ensemble de règles qui ont été abrogées avec la loi n°2/2000, du 11 février, afin de créer un meilleur équilibre dans la défense des intérêts des travailleurs et des employeurs.
Elle réintroduit en règle générale le contrat de travail à durée indéterminée, et assume, sans équivoque, le contrat de travail comme seule forme de constitution des relations juridiques et de travail.