L'hôpital spécialisé mère enfant Blanche Gomes a abrité , du 17 au 19 avril-le un atelier de formation des sages femmes sur la prévention et le contrôle des infections avec l'appui Bureau de la Représentation de l'OMS au Congo en collaboration avec le programme national de lutte contre les infections nosocomiales et la direction générale de la Population .
La formation était supervisée par Conseiller à la santé du ministre de la Santé et le délégué du Représentant de l'OMS au Congo et a connu la participation des sage-femmes des formations sanitaires de Brazzaville, à savoir : le Centre Hospitalier et Universitaire, l'hôpital spécialisé Mère & Enfant Blanche Gomes, l'hôpital général de Djiri, les hôpitaux de référence de Bacongo, Makélékélé et Talangai, aussi les Centres de Santé Intégré de Jacques Opangault, Jeanne Viale, 3 martyrs et MPIO.
L'objectif visé par la formation était de renforcer les capacités des prestataires des maternités afin de faire faces aux urgences dues aux maladies à potentiel épidémique comme la COVID-19.
Pour rappel, la gestion de la pandémie de la Covid 19 a permis de révéler que les professionnels en charge du suivi des femmes enceintes, du suivi du travail de l'accouchement n'avaient pas été préparés à assurer la prise en charge des cas de Covid 19. Cette situation a été la cause de stigmatisation des femmes enceintes positives à la Covid 19. Par ailleurs plusieurs médecins et sages femmes ont été contaminés.
C'est pour renforcer les capacités des prestataires des maternités de Brazzaville après ceux de Pointe noire que cette formation est organisée avec l'appui technique et financier de l'OMS et du fonds Suédois.
« Je voudrais profiter de l'occasion pour saluer les responsables du programme de lutte contre les infections et saluer les facilitateurs qui ont travaillé à contractualiser ce module à l'attention des prestataires des maternités.
»il a poursuivi son propos « Je voudrais enfin vous rassurer que l'OMS va continuer à soutenir le programme pour que la PCI soit une réalité dans nos formations sanitaires » a-t-il laissé entendre le délégué de l'OMS représentant l'OMS Dr MBEMBA MOUTOUNOU, Guy Michel en charge de la santé maternelle et infantile.
Pour le conseiller en santé Dr M. A. Loussambou a précisé dans son mot d'ouverture « J'estime qu'à l'issue de cette formation, pour chaque participant, il y aura un renforcement des connaissances sur l'importance du PCI dans le système de santé, les faiblesses et les défis rencontrés.
Que les participants s'approprieront suffisamment le concept du PCI et que leur adhésion sera parfaite, de sorte qu'ils seront toujours accessibles chaque fois que les autorités ou les dirigeants auront besoin de votre contribution dans les formations sanitaires. »
Il a renchéri son propos « Je voudrais lancer un appel à tous les partenaires au développement pour qu'ils apportent leur précieux soutien et leurs bonnes expériences à la réussite de ce processus que nous avons entamé ».
Après trois jours de formations, de recommandation ont été formulées à savoir : impliquer l'ensemble du personnel de santé des Formations sanitaires dans la formation et la mise en oeuvre de la PCI ; procéder régulièrement aux évaluations des capacités de la PCI dans les FOSA; mettre en place un cadre juridique et réglementaire de la PCI dans le cadre de la mise en oeuvre de l'approche « une seule santé »