Les revendications des vacataires dans le calme Aucun signe de mouvement de revendications à l'Ecole supérieure polytechnique d'Antananarivo (Espa) à Vontovorona, hier. Les vacataires qui ont décidé de suspendre leurs activités, depuis hier, ont mené leurs requêtes, dans le calme. Ils n'ont pas manifesté. Les futurs polytechniciens, non plus, n'ont pas manifesté, bien qu'ils aient annoncé apporter leur soutien à leurs enseignants.
« Nous n'avons pas cours, cette semaine, selon les communications au sein de l'école, avec cette grève des enseignants-vacataires », lance une étudiante. D'autres étudiants indiquent qu'ils réfléchissent, encore, sur la tenue d'une manifestation. « Nous prendrons des décisions, selon l'évolution de la situation », indiquent-ils.
Les vacataires, eux, entrent dans une grève illimitée. Ils déclarent qu'ils ne reprendront leurs activités, qu'une fois leurs vacations payées. « La déclaration du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres) reste une simple promesse », lancent-ils. Ils veulent toucher leurs vacations, avant de suspendre leurs requêtes.
Ils réclament le paiement du cumul des arriérés, depuis l'année universitaire 2018-2019. Ils revendiquent, par ailleurs, le statut de vacataires, la transparence du recrutement. « Nous travaillons sans contrat de travail», déplorent-ils. Le ministère de tutelle réplique qu'il s'occupera des heures complémentaires et des vacations des enseignants des universités, une fois le paiement des bourses d'études et des vacations du baccalauréat, terminé.
Que les vacataires doivent travailler sous contrat avec l'université. Que ce contrat peut durer un à deux ans et peut même être prolongé. Que des représentants d'enseignants-chercheurs sont déjà dans la commission de recrutement. Le Mesupres rappelle que la suspension des activités pédagogiques dans les universités doit être une décision prise par le Conseil scientifique et le Conseil d'établissement, suite à des catastrophes.